La Commission de l’énergie atomique israélienne envisage de renforcer le "système de défense" autour de ses réacteurs atomiques illégaux, façon de contrer d'éventuelles frappes aux missiles.
Le quotidien israélien Haaretz vient d’écrire citant les responsables officiels de la Commission israélienne de l’énergie atomique que la Commission de l’énergie atomique essayait de prendre des mesures particulières pour renforcer le "système de défense", chargé d’assurer la sécurité de ses deux réacteurs nucléaires face aux "éventuelles frappes balistiques iraniennes".
« Les services de sécurité israéliens croient que l’Iran et le Hezbollah libanais projettent de cibler prochainement les deux centrales atomiques de Dimona et Soreq », prétend le quotidien.
Pourtant, prétend l'article, "d'éventuelles frappes balistiques Iran/Hezbollah ne constituent pas un danger en soi pour Israël dans la mesure où le système de défense antimissile israélien est bien capable de les contrer". Ceci dit, ajoute le texte, "les ennemis d’Israël pourraient en profiter au détriment d’Israël". Le Dôme de fer est un système israélien de défense antimissile qui a prouvé à plus d'une reprise ses défaillances face aux missiles de la Résistance.
La Commission de l’énergie atomique d’Israël a récemment tenu des manœuvres militaires simulant une attaque contre l’un des réacteurs israéliens. Ces exercices incluaient des actes préventifs dans le but d’empêcher une fuite radioactive éventuelle. Mais les sites nucléaires israéliens qui ne sont pas soumis au contrôle international, n'ont pas besoin d'être attaqués pour laisser fuir des matières radioactives.
En 2017, Israël a affirmé ne pas prévoir de fermer ses installations nucléaires vétustes de Dimona, vieilles de 54 ans, malgré ses plus de 1 500 problèmes structurels. Le réacteur, entré en fonction en 1963, devait fonctionner pendant 40 ans. Il a cependant dépassé la date de limite.
Il est dit que la Commission de l’énergie atomique d’Israël a injecté un budget colossal pour maintenir toujours le réacteur dans deux décennies, ce, sans que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), les États-Unis et d'autres puissances nucléaires occidentales s'en soucient.