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Irak: premiers résultats de l'enquête sur une attaque de drones à la frontière irako-syrienne 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une attaque de drones menée par les États-Unis contre la frontière irako-syrienne a fait plusieurs morts parmi les Unités de mobilisation populaire d’Irak, le 18 juin 2018. (Illustration)

Les Hachd al-Chaabi annoncent les premiers résultats de l’enquête sur la récente attaque de drones à la frontière irako-syrienne.

Le commandant des opérations des Hachd al-Chaabi d’Irak, les Forces de mobilisation populaire, a annoncé les résultats préliminaires d’une enquête sur l’attaque de drones de lundi dernier contre une milice affiliée à l’organisation et basée le long de la frontière avec la Syrie.

« Les premiers résultats montrent que les positions des Hachd dans la ville irakienne d’al-Qaem ont été ciblées par des missiles en coordination avec l’armée américaine », a déclaré M. al-Hosseini.

Les Hachd ont désormais investi la zone sous le commandement du général Qassim al-Mohammadi, commandant des opérations de la Djézireh, dans la province d’al-Anbar en Irak.

Le commandant des opérations des Hachd al-Chaabi a déclaré que la frontière entre les deux pays constituait une zone stratégique et que c’était là que se trouvait le quartier général d’où la ville d’al-Qaem, dernier bastion de Daech en Irak, était protégée. « C’est un crime de guerre et nous attendons du gouvernement qu’il défende les droits des martyrs », a-t-il indiqué.

Abu Mahdi Al-Muhandis, commandant adjoint des Hachd, a également souligné lors d’une conférence de presse qu’« il est évident que les Américains sont derrière cette attaque. C’était une attaque au missile, il existe des débris du missile tiré ».

Il a appelé le commandement des opérations conjointes à changer sa position, qu’il a jugée « faible ».

Plus tôt, le commandement avait annoncé que ses troupes n’avaient pas été exposées à des frappes aériennes aux frontières de l’Irak et de la Syrie.

« La déclaration du commandement annonçant que les forces ciblées étaient stationnées en dehors du territoire irakien et n’avaient aucun lien avec les Hachd, est une erreur », a-t-il ajouté.

Suite à l’ouverture d’une enquête sur l’attaque de drones de lundi dernier, les États-Unis ont été priés de fournir des explications. Mais ils ont préféré nier les faits et imputer l’attaque à Israël.

Ainsi, après le déni américain, il reste peu de doute sur la responsabilité d’Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV