Le président américain, Donald Trump a qualifié, vendredi 22 juin, la Corée du Nord de « menace exceptionnelle et extraordinaire » et prolongé d’une autre année des sanctions contre Pyongyang.
Cette position de Trump intervient alors que lors de sa rencontre du 12 juin à Singapour avec le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un a mis fin aux menaces nucléaires de ce pays à l’encontre des États-Unis.
Juste un jour après son entrevue avec Kim, Trump a adressé le 13 juin un tweet aux Américains en ces termes : « Dormez en calme ce soir ».
« Maintenant toute le monde se sent plus en sécurité par rapport aux premiers jours de ma prise de fonction à la Maison Blanche », s’est-il vanté.
Un décret promulgué vendredi par Trump souligne que Washington prolongera d’une année les sanctions économiques sévères contre Pyongyang.
Ainsi les sanctions imposées par l’ancien président américain, George W. Bush à la Corée du Nord continueront.
Donald Trump et son prédécesseur, Barack Obama ont prolongé à plusieurs reprises les sanctions anti-nord-coréennes.
Depuis un an, Washington et Pyongyang se sont lancés dans une véritable course à la surenchère verbale sur fond des essais balistiques et nucléaires nord-coréens.
Trump a qualifié le leader nord-coréen de « petit homme-fusée ». En contrepartie Kim Jong-Un a traité Trump de « vieux ».
Trump avait promis le 8 août 2017, le « feu et la colère » sur le Nord, et en réponse, la Corée du Nord a averti que ses missiles pouvaient atteindre l’île américaine de Guam dans le Pacifique.