« Les chances d’une action militaire contre l’Iran restent plus minimes que jamais », a-t-on appris d’un quotidien omanais.
Le quotidien omanais al-Watan a fait paraître, vendredi 22 juin, un article au sujet de la volonté effrénée du Premier ministre israélien pour lancer une offensive militaire contre l’Iran.
« C’est vrai que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, souhaite mettre en place une action militaire conjointe avec les États-Unis contre la République islamique d’Iran. Or, ces menaces semblent plus que jamais creuses ».
Le quotidien omanais a écrit que toute action militaire contre l’Iran enflammerait la région qui n’a en effet pas besoin d’un nouvel aventurisme.
« Les États-Unis souffrent toujours des conséquences de son agression militaire contre l’Irak qui leur a coûté non seulement des sommes faramineuses, mais aussi d’importantes pertes en vie humaine. Les Iraniens, quant à eux, sont convaincus que Washington ne se lancerait pas aussi facilement dans un nouvel aventurisme avec des conséquences imprévisibles qui ne se limiterait certainement pas seulement à une attaque au missile ou à un bombardement aérien. L’Iran est un grand pays aux capacités militaires remarquables dont une partie n’est même pas encore connue. Il ne faut donc pas le sous-estimer. Malgré les rumeurs sur une éventuelle attaque militaire israélienne contre l’Iran, des obstacles pourraient se dresser devant Israël. Le plus important de ces obstacles est que l’Iran dispose d’un éventail d’options pour réagir à cette agression militaire ».
« L’Iran passera certainement à l’acte et sa vengeance sera humiliante pour Israël et aussi pour les forces américaines, si ces derniers osent faire partie de cette guerre. La vengeance iranienne pourra toucher les forces américaines dans les pays de l’Asie centrale, en Afghanistan, en Irak, dans les pays riverains du golfe Persique ou même ailleurs. Par conséquent, les options multiples dont dispose l’Iran pour réagir à une agression israélo-américaine rendront cette agression vaine et inutile. Il est donc simpliste qu’Israël procède à une telle bêtise sans permission ni coopération logistique et militaire des États-Unis, car Tel-Aviv ne peut rien faire sans le soutien politique, logistique et financier des USA. Il est logique de rejeter une option militaire quand il est possible d’avoir recours à l’option diplomatique. Même à l’intérieur de l’administration américaine, beaucoup s’opposent toujours à une guerre contre l’Iran », indique al-Watan.