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Les États-Unis vont libérer un membre de Daech en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un membre du groupe terroriste Daech à Raqqa, en Syrie, en 2014. ©Reuters

Les autorités américaines ont l’intention de libérer et de renvoyer en Syrie contre son gré un citoyen américain accusé de soutenir Daech, après l’avoir détenu pendant neuf mois sous la garde de l’armée américaine, a rapporté le Washington Post.

Cela a été décidé mercredi soir par la cour fédérale à Washington dans une affaire où il était question de déterminer si les citoyens américains capturés sur un champ de bataille en tant que « combattants ennemis » présumés avaient le droit de contester leur détention.

La libération prévue aura lieu dans 72 heures et se fera malgré les objections de l’homme, dont l’identité n’a pas été révélée.

L’Union américaine pour les libertés civiles, qui représentait l’homme lors du procès, a déclaré qu’elle demanderait à un tribunal de bloquer sa libération.

L’armée américaine en Irak a arrêté en septembre l’homme, un combattant présumé de Daech.

Selon les dossiers judiciaires, le suspect a grandi en Arabie saoudite et possède également la nationalité saoudienne, mais quand il a été capturé à un poste de contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS) en Syrie, il avait mis en avant sa citoyenneté américaine.

Ce cas inhabituel a soulevé d’importantes questions sur la façon dont les tribunaux établissent un compromis entre les intérêts de la sécurité nationale et les droits constitutionnels des citoyens américains capturés dans des zones de conflit.

L’administration du président américain Donald Trump a annoncé que les lois donneraient à l’armée américaine une autorité étendue pour mener des opérations sur le terrain, y compris le droit de transférer des détenus à l’extérieur du pays.

La porte-parole du département américain de la Défense a refusé de commenter l’affaire.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV