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Riyad tente d’intégrer la coalition internationale dirigée par Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump (à gauche) et le prince héritier saoudien se serrent la main dans la salle à manger de la Maison Blanche à Washington, DC, le 14 mars 2017. ©AFP

Dans le cadre d’un plan visant à renforcer le nombre de combattants arabes qui ont intégré la « coalition internationale » dirigée par Washington, Riyad renforce ses liens avec les États-Unis.

Les médias turcs ont rapporté mardi que trois conseillers militaires saoudiens se sont rendus à Kobané, une ville du nord de la Syrie, pour rencontrer les Forces démocratiques syriennes (SDF) soutenues par les USA.

La réunion viserait à créer une nouvelle union des groupes arabes capables de combattre l’armée syrienne en Syrie.

Le rapport turc a affirmé que les autorités saoudiennes avaient installé des postes de contrôle dans les villes de Hassaké et d'al-Qamishli, dans le nord de la Syrie, en quête de nouvelles recrues à qui 200 dollars est promis à l'arrivée.

A l'heure actuelle, les groupes Jaysh al-Islam et Ahrar al-Cham soutenus par l'Arabie saoudite, ont subi des défaites cuisantes face à l'armée syrienne.

L'Arabie saoudite n'est pas connue pour avoir déployé des troupes en Syrie. Cependant, dès 2011, elle a rejoint les pays occidentaux et la Turquie en soutien aux efforts visant à renverser le président syrien Bachar al-Assad.

Quant aux USA, ils ont en 2014 annoncé la création d'une coalition internationale pour vaincre le groupe extrémiste Daech. En 2015, elle a affiché sa volonté de renverser le gouvernement d’Assad, a retiré son aide aux groupes de l'opposition syrienne et commencé à soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS).

Par ailleurs, le Wall Street Journal a révélé le mois dernier que le président Donald Trump voulait rassembler les troupes des pays arabes afin de renforcer la milice soutenue par les États-Unis en Syrie.

Une enquête sur l'approvisionnement en armes de Daech en Syrie et en Irak a révélé que les armes fournies par les États-Unis et l'Arabie saoudite à l'opposition syrienne en 2011 finissaient souvent entre les mains des daechistes.

Le président Assad accuse la Turquie, les États-Unis et l'Arabie saoudite d'avoir attisé la guerre civile en Syrie, qui est entrée dans sa septième année.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV