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PGAC : le Leader impose les conditions de l’Iran à l’Europe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei. ©leader.ir

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu, mercredi 23 mai 2018, les présidents des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ainsi que les hauts responsables de l’Ordre islamique.

Au cours de cette rencontre, l’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué l’animosité fondamentale, profonde et sans relâche des États-Unis contre le peuple iranien et la République islamique d’Iran, avant de souligner que l’échec des récentes tentatives de Washington est certain, à condition que les responsables iraniens assument convenablement leurs devoirs.

Dans son discours, le Leader de la Révolution islamique a fait des remarques concernant deux questions importantes : d’abord, la nécessité d’une bonne conduite par rapport aux États-Unis et l’Europe concernant l’accord sur le nucléaire iranien ; ensuite, la nécessité d’un mouvement économique à l’intérieur du pays. L’honorable Ayatollah Khamenei a énuméré aussi des leçons à tirer de l’expérience iranienne dans ses relations et interactions avec l’Occident, en soulignant qu’il serait absolument nécessaire d’obtenir des garanties solides de la part de l’Europe en ce qui concerne la poursuite du PGAC.

Au début de son discours, l’honorable Ayatollah Khamenei a indiqué que le mois béni de ramadan était une occasion idéale pour purifier l’âme par la lumière de la foi et de la spiritualité. À ce propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « C’est une occasion offerte à tout le monde, mais surtout aux élites et aux hauts responsables du pays qui doivent la saisir pour établir un lien plus étroit avec Dieu, afin de développer leur spiritualité pour mieux accomplir leurs lourds devoirs envers Dieu et le peuple. »

Ensuite, l’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé les différentes étapes de l’histoire de la République islamique d’Iran et les épreuves importantes auxquelles elle a été confrontée. À ce propos, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Durant ces quarante dernières années, la République islamique d’Iran a traversé des étapes difficiles et des événements divers, qu’elle a surmontés grâce à sa puissance, sa résistance et sa sagesse. Il est évident que l’étape actuelle sera également surmontée avec brio et que la République islamique d’Iran poursuivra comme avant son chemin vers le progrès. »

Le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « Depuis le début de la Révolution islamique et à toutes les étapes de son histoire, le régime des États-Unis a toujours été le principal ennemi du peuple iranien, et il s’est servi de tous les instruments pour ourdir des complots politiques, économiques, sécuritaires, militaires et médiatiques. Cependant, l’ennemi a toujours échoué. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé la répétition du terme de « changement du régime » dans tous les propos des autorités américaines, avant de souligner : « Ce n’est pas un thème nouveau, car depuis la victoire de la Révolution islamique, les dirigeants des États-Unis se sont toujours servis de ce terme à propos de l’Iran. Même le président des États-Unis qui disait explicitement qu’il ne cherchait pas à renverser l’ordre islamique d’Iran, suivait, en réalité, cet objectif, et ses intentions ont été révélées plus tard. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que selon la tradition divine, il n’y a aucun doute en ce qui concerne la défaite finale des ennemis, avant de déclarer : « Le président actuel des États-Unis ne connaîtra pas un sort meilleur que ses prédécesseurs comme Bush junior ou Ronald Reagan, et son nom finira dans les poubelles de l’histoire. » Le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « Selon la tradition divine, nous avons des devoirs à accomplir, et si nous ne les réalisons pas, nous ne serons plus en mesure d’avoir confiance dans les résultats que nous souhaitons avoir. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que pour accomplir ces devoirs et prendre de bonnes décisions à l’heure actuelle, il serait nécessaire de tirer leçon des expériences du passé. En ce sens, le Leader de la Révolution islamique a évoqué les leçons de six expériences du passé concernant les relations et les interactions avec les États-Unis.

Quant à la première expérience, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Le comportement des États-Unis depuis le début des négociations nucléaires nous a donné cette leçon importante que la République islamique d’Iran ne pourra pas entrer en interaction avec les États-Unis, car ils ne respectent pas leurs engagements. » 

L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : « Ils ont tort ceux qui prétendent que ce manque de respect envers les engagements est propre à ce gouvernement actuel des États-Unis ou à l’actuel président. Non, même le gouvernement ancien qui s’était engagé dans les négociations nucléaires suivait la même démarche. Eux aussi, ils ont violé le PGAC et ont imposé de nouvelles sanctions à la République islamique d’Iran. »

Le Leader de la Révolution islamique a évoqué les propos des diplomates iraniens qui ont parlé de nombreuses fois de la violation de la lettre et de l’esprit du PGAC par les États-Unis. L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : « Il est impossible d’entrer en interaction avec un gouvernement qui viole si facilement ses engagements internationaux. L’expérience du PGAC est d’ailleurs une réponse à ceux qui nous demandaient toujours pourquoi nous ne voulions pas entrer en négociation avec les États-Unis. Tout le monde doit retenir cette leçon pour savoir qu’il n’est pas possible de négocier avec un tel gouvernement. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : « Cette expérience du non-respect des États-Unis envers leurs engagements n’est pas seulement la nôtre, car les États-Unis se sont comportés de la même manière même avec leurs vassaux comme le dernier chah d’Iran, Mohammad-Reza Pahlavi, ou l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak. »

Quant à la deuxième expérience, le Leader de la Révolution islamique a évoqué l’animosité profonde des États-Unis à l’encontre de la République islamique d’Iran. À ce propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Pendant les négociations nucléaires et après la conclusion de l’accord final, il était tout à fait clair que des dossiers comme ceux des activités nucléaires iraniennes ou la capacité balistique du pays n’étaient que des questions secondaires. En réalité, la vraie raison de l’opposition et de l’animosité qu’ils exprimaient envers l’Iran était à rechercher dans leur opposition envers le principe même de l’existence de la République islamique et le progrès du peuple iranien, qui hissait le drapeau de l’islam dans la région et propageait l’esprit de la résistance face à l’oppression américaine. Ils veulent donc anéantir les éléments fondamentaux de la puissance iranienne. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a décrit ensuite la troisième expérience acquise lors des négociations avec les États-Unis. À ce propos, le Leader de la Révolution islamique a affirmé : « La moindre souplesse face aux États-Unis, pour des raisons conjoncturelles, n’a jamais eu pour effet d’amoindrir l’animosité de l’ennemi contre nous. En revanche, cela rend l’ennemi encore plus insolent. »

Le Leader de la Révolution islamique a rappelé la position complaisante que le gouvernement iranien avait adoptée envers les États-Unis sous la présidence de Bush junior qui, malgré cette position de l’Iran, avait placé l’Iran dans le soi-disant « Axe du mal ». L’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué ensuite les sanctions que les États-Unis ont imposées injustement à la République islamique d’Iran après la conclusion de l’accord nucléaire, ajoutant : « Le gouvernement iranien a protesté plusieurs fois contre les nouvelles sanctions, mais il n’a pris aucune mesure ferme et efficace. Par conséquent, le président des États-Unis est devenu plus insolent et a adopté une position de plus en plus hostile. »

Le Leader de la Révolution islamique a souligné que la souplesse et la flexibilité n’étaient pas des instruments efficaces pour empêcher l’intensification de l’animosité américaine envers la République islamique d’Iran. À ce propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Ce n’est pas seulement visible dans le comportement du gouvernement américain, car les Occidentaux agissent tous de la même manière. Nous n’oublions pas l’époque où un ancien président iranien était pour plus de souplesse dans les relations avec l’Occident. Pourtant, ce président iranien a été lui-même convoqué par un tribunal allemand pour une raison mensongère et infondée. »

Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, la quatrième expérience acquise par l’Iran est que le fait de résister aux puissances occidentales contraindrait ces puissances à modifier leur position hostile envers l’Iran.

À ce sujet, l’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué l’expérience des années 2004-2005 dans le processus des négociations nucléaires. Le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « En souhaitant que le dossier nucléaire de l’Iran soit clos au sein de l’Agence internationale de l’énergie atomique, le gouvernement iranien a accepté le scellage des installations atomiques du pays. Mais face à cette position flexible de l’Iran, ils ont dit à la délégation iranienne qu’il faudrait que l’Iran ferme toutes ses installations nucléaires et qu’il détruise tout ce qu’il avait installé. À cette époque-là, ils ne voulaient même pas autoriser l’Iran à avoir deux ou trois centrifugeuses. Cependant, depuis que nous avons décidé de résister fermement à ce maximalisme occidental, nous avons réactivé nos installations et nos jeunes savants révolutionnaires ont commencé à enrichir l’uranium à 20 %. Cela a amené les Occidentaux à changer de position et à finir par accepter le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium à 3,5 % et à installer de cinq à six mille centrifugeuses en Iran. »

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Certes, il faut souligner que la légitimité du droit de l’Iran à enrichir de l’uranium ne provenait pas des négociations avec les grandes puissances, mais du progrès réalisé par nos jeunes scientifiques et leur capacité à enrichir de l’uranium jusqu’à 20 %, sinon les négociations n’auraient jamais pu aboutir à la reconnaissance de nos droits. » L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté qu’il faudrait résister avec courage au maximalisme de l’ennemi.

Dans l’optique du Leader de la Révolution islamique, la cinquième expérience consistait à examiner le partenariat de l’Europe avec les États-Unis. À ce propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Nous n’avons pas à nous opposer aux Européens, mais les trois grandes puissances européennes ont toujours prouvé qu’elles se rangeaient du côté des États-Unis chaque fois que les choses deviennent sensibles. »

Le Leader de la Révolution islamique a critiqué le mauvais comportement de l’ancien ministre français des Affaires étrangères, lors des négociations nucléaires, lorsque la France jouait le rôle du mauvais flic, en laissant le rôle du bon flic aux États-Unis. L’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué aussi les actions du Royaume-Uni pour entraver le droit de vendre du yellowcake, reconnu par les termes du PGAC, en soulignant que ce comportement de Londres était un autre exemple de l’alignement de l’Europe sur les politiques des États-Unis. Le Leader de la Révolution islamique a souligné : « Les dirigeants européens disent parfois des choses qui sont difficiles à croire, car ils ne se sont jamais opposés aux diktats américains dans le sens strict du terme. »

Selon l’honorable Ayatollah Khamenei la sixième expérience acquise pendant le processus des négociations nucléaires concerne le domaine économique, parce que les affaires liées au PGAC ont prouvé qu’il serait une grande erreur de lier le sort de l’économie nationale aux puissances étrangères et aux modalités de l’application du PGAC.

À ce propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré : « Lorsque nous subordonnons notre économie et notre commerce au PGAC, il est normal de voir que les acteurs économiques doivent attendre plusieurs mois pour voir si le PGAC serait signé et finalisé ou non. Ensuite, ces mêmes acteurs ont dû attendre pour savoir si le PGAC serait réellement appliqué ou non. Et finalement, cela a fait dépendre notre système économique de l’action des puissances étrangères. »

Le Leader de la Révolution islamique en a conclu qu’à l’avenir, il faudrait veiller à ce que ces mauvaises expériences ne se reproduisent pas.

Dans une autre partie de son discours, le Leader de la Révolution islamique a souligné : « L’objectif principal des négociations nucléaires était de mettre fin aux sanctions étrangères, mais une grande partie de ces sanctions n’ont jamais été levées. Et récemment, nos adversaires prétendent que les sanctions pourraient être rétablies bien qu’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU s’y oppose strictement. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a insisté ensuite sur la nécessité de ne pas s’accuser mutuellement, au sein de la sphère politique et dans les médias, de ce qui s’est passé au sujet du PGAC. Le Leader de la Révolution islamique a affirmé que la critique juste, logique et constructive serait toujours acceptable, mais que les hauts responsables devraient éviter l’insulte, la diffamation et toute action qui pourraient créer des divisions au sujet du PGAC.

Le Leader de la Révolution islamique a posé ensuite une question importante au sujet du dossier nucléaire : comment faut-il gérer le PGAC après le retrait des États-Unis ?

Pour répondre à cette question, l’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué plusieurs points importants : « En premier lieu, il faut rester réaliste, éviter de se baser sur de simples possibilités et dire avec réalisme et transparence tout ce qui se passe au peuple », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.

À ce propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a rejeté d’abord les rumeurs selon lesquelles près de 100 milliards de dollars seraient entrés dans le pays après la conclusion du PGAC, et que malheureusement certaines sources à l’intérieur de l’Iran ont donné cette fausse idée au peuple iranien.

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré ensuite que l’économie nationale ne pourra pas être améliorée par ce que l’on pourrait appeler un « PGAC européen ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a ajouté : « Certains parlent maintenant d’un PGAC européen. Pourtant, les indices qui existent aujourd’hui témoignent du doute et de l’appréhension des grandes entreprises européennes, d’autant plus que les propos des dirigeants politiques des trois grands pays européens indiquent que l’économie iranienne ne pourra pas compter réellement sur l’action de l’Europe pour préserver le PGAC. »

Le Leader de la Révolution islamique a rappelé le manque de sincérité des trois grandes puissances européennes depuis le début des années 2000 au sujet du dossier des activités nucléaires civiles de l’Iran. Et d’ajouter : « Cette fois-ci, les Européens doivent prouver qu’ils n’ont plus l’intention de ne pas respecter leurs engagements. »

Pour l’honorable Ayatollah Khamenei, les trois grands pays européens n’ont pas protesté contre les violations successives de la lettre et de l’esprit du PGAC par les États-Unis : « S’ils avaient protesté contre les États-Unis, il aurait été possible que les choses ne tournent pas de cette manière, mais maintenant, les Européens doivent pallier leurs manquements », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.

L’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que le retrait des États-Unis du PGAC était une violation flagrante de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, avant de souligner : « Les puissances européennes doivent proposer une résolution au Conseil de sécurité pour protester officiellement contre la décision illégale des États-Unis. » 

Le Leader de la Révolution islamique a décrit ensuite les conditions sine qua non de la poursuite du PGAC : « Les dirigeants des trois puissances européennes doivent s’engager réellement et promettre que la question de la capacité balistique de l’Iran et de l’influence régionale de la République islamique ne sera pas évoquée dans les nouvelles négociations », a déclaré l’honorable Ayatollah Khamenei.

Le Leader de la Révolution islamique a demandé aux dirigeants européens de s’opposer explicitement à toute nouvelle sanction des États-Unis contre l’Iran, en soulignant que la République islamique d’Iran n’abandonnerait pas ses capacités militaires défensives sous les pressions étrangères.

Dans l’optique de l’honorable Ayatollah Khamenei, la profondeur stratégique de l’Iran est l’un des éléments de la puissance iranienne, et d’ajouter : « La présence dans la région et la sympathie des nations par rapport à la République islamique d’Iran sont des éléments de la profondeur stratégique de l’Iran. Aucun gouvernement n’abandonne une partie aussi importante de sa puissance. »

Au sujet des garanties à donner par la partie européenne pour la poursuite du PGAC, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Si les Américains créaient des problèmes pour la vente du pétrole iranien, les Européens devront garantir la vente de ce pétrole dans la quantité requise. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a également exigé des garanties des banques européennes pour les transactions commerciales des secteurs publics et privés de la République islamique d’Iran.

Le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « Nous ne sommes pas en conflit avec les trois grandes puissances européennes. Pourtant, compte tenu du passé, nous n’avons pas confiance en elles. C’est pourquoi elles devront nous donner des garanties réelles. Si les Européens ne répondent pas convenablement à nos exigences, l’Iran se gardera le droit de reprendre ses activités nucléaires civiles, qui sont suspendues pour le moment. »

À ce propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a demandé aux responsables de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique d’être prêts à relancer ces activités. Le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Pour le moment, il ne s’agit pas de reprendre l’enrichissement de l’uranium à 20 %, mais vous devez être prêts le cas échéant. Si le PGAC ne fonctionne plus, il faut être prêt à reprendre les activités nucléaires suspendues. »

L’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré que les États-Unis avaient transformé leur département du Trésor en une cellule de guerre contre la République islamique d’Iran. « L’organe économique du gouvernement iranien doit se préparer à contrer les complots de l’ennemi et le ministère des Affaires étrangères doit s’activer dans ce sens », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.

Avant le discours du Leader de la Révolution islamique, le président iranien, Hassan Rohani a déclaré qu’il rencontrerait dans les semaines à venir les dirigeants russe et chinois et contacterait les trois pays européens signataires du PGAC. « Si nos cinq partenaires pouvaient garantir les intérêts iraniens, notamment nos intérêts économiques dans le cadre du PGAC, nous resterons dans cet accord malgré le retrait des États-Unis, sinon nous prendrons la décision qui nous conviendra, avec ou sans le PGAC. », a déclaré le président iranien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV