Les forces yéménites ont repris les tirs de missiles balistiques en direction du sol saoudien, ce qui témoigne de l’échec de Riyad et des unités spéciales américaines, britanniques et israéliennes à trouver les lieux où l’armée yéménite et Ansarallah tirent des missiles en direction des positions à l’intérieur du territoire saoudien.
Le journal Rai al-Youm a écrit dans son rapport que les signes de la défaite de Riyad se multiplient après que les forces yéménites ont intensifié leurs attaques en direction des cibles saoudiennes.
Le quotidien américain The New York Times a fait part, le mois dernier, de l’envoi des forces spéciales « bérets verts » affiliés à l’armée américaine, aux frontières entre le Yémen et l’Arabie saoudite pour trouver les plates-formes de lancement des missiles balistiques.
Les experts militaires n’écartent pas la participation des forces spéciales du Royaume-Uni (UKSF) ainsi que celle des forces spéciales israéliennes dans cette opération. Pour Tel-Aviv, la guerre au Yémen est avant tout une guerre contre l’Iran. Depuis cinq mois, des unités des forces spéciales étrangères aident l’armée saoudienne à découvrir les plates-formes de lancement des missiles balistiques en direction de l’Arabie saoudite, mais elles ne sont pas parvenues à accéder aux dépôts de missiles d’Ansarallah.
Les experts militaires sont d’avis que l’armée yéménite et Ansarallah ont bel et bien réussi à faire face à la machine de guerre saoudo-émiratie qui bénéficie du soutien sans ambages des pays occidentaux.
L’Arabie saoudite et les États-Unis souhaitent beaucoup détruire les missiles balistiques du Yémen. Le régime de Riyad qui dépense des milliards de dollars pour l’achat des armements tente de démanteler les plates-formes de lancement des missiles yéménites pour ne pas se montrer faible face au Yémen ravagé par la guerre. Le Pentagone espère aussi la destruction de ces missiles balistiques qui ont mis au grand jour l’impuissance des missiles « Patriot ».
Une étude militaire américaine publiée en novembre 2017 par le New York Times témoigne du fait que les Patriot ont du mal à détruire les missiles balistiques yéménites et qu’il faut entre 5 et 7 Patriot pour détruire un missile balistique.