Lors de l’ouverture du bureau politique du Parti des travailleurs d’Algérie, sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, a mis l’accent sur le renforcement du front intérieur comme principal garant de la protection du pays face aux dangers et aux menaces que représentent les pays étrangers, rapporte Fars News.
Évoquant la résistance de l’Algérie face aux tentatives étrangères pour entraîner l’armée algérienne dans les crises étrangères, Louisa Hanoune a déclaré : « L’Algérie s’est toujours opposée à l’implication de l’armée algérienne dans les crises, notamment au Mali et en Libye, et à ce qu’elle joue le rôle de gendarme dans la région aux frais du Trésor public. »
C’est une décision stratégique qui aura des répercussions aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, a-t-elle précisé selon l’agence de presse Sputnik.
Les relations entre l’Algérie et le Maroc se sont refroidies depuis que l’État marocain a accusé l’Algérie d’avoir accueilli une réunion entre les dirigeants du Hezbollah et le Front Polisario.
D’autre part, à l’est de l’Algérie, la Libye traverse une situation chaotique depuis le renversement du régime autoritaire de Mouammar Kadhafi en 2011.