L’armée turque a implanté des centres aux entrées de la ville d’Afrin, en Syrie, pour enregistrer des empreintes digitales et prendre des photos des habitants de cette région.
Selon les médias proches des opposants syriens, l’armée turque soumet les habitants kurdes et arabes d’Afrin ainsi que les terroristes qui ont été évacués des alentours de Damas avant d’habiter dans cette ville du nord de la Syrie à un processus d’identification lors duquel leurs empreintes digitales et photos sont enregistrées aux entrées de la ville.
L’armée turque entend émettre des cartes d’identité (kimlik) de la Turquie pour les personnes impliquées dans ce processus.
L’armée turque et les terroristes qu’elle soutient, c'est-à-dire les éléments de l’Armée syrienne libre (ASL), se sont emparés, le mois dernier, la ville d’Afrin, située dans le nord-ouest de la province d’Alep, en Syrie.
Le gouvernement syrien a, à maintes reprises, qualifié le gouvernement turc de « force d’occupation » et a appelé les militaires turcs à quitter le nord de la Syrie.