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Téhéran répond au retrait des États-Unis de l'accord nucléaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
A la suite du retrait unilatéral des États-Unis du PGAC, le gouvernement de la République islamique d'Iran a publié une déclaration, le 10 mai 2018. ©gilnegah.ir

Le gouvernement iranien a publié une déclaration concernant le retrait des États-Unis du Plan global d’action conjoint (PGAC) soulignant qu'aucune des dispositions de l'accord, conclu après 12 années de négociations, n'était renégociable.

A la suite du retrait unilatéral des États-Unis du PGAC, le gouvernement de la République islamique d'Iran a publié une déclaration dont voici des extraits:

"Le discours ridicule de Trump contre le peuple iranien témoigne de son ignorance et les accusations infondées qu’ils portent à l’encontre du gouvernement de la République islamique d'Iran ne sont dignes que d’un régime qui par ses agressions a semé le trouble dans la région du Moyen-Orient, qui a alimenté l'extrémisme et le terrorisme, et dont les alliés sionistes commettent des atrocités et violent les droits de l’homme."  

Donald Trump, président américain. ©Reuters 

"Le retrait des États-Unis du PGAC a discrédité ce pays sur la scène internationale, remis en question les fondements des relations internationales et la crédibilité des accords bilatéraux avec Washington et mis en danger l'ordre juridique mondial.

Contrairement aux États-Unis, l'Iran a toujours respecté ses obligations internationales. Le principe de tenir sa parole fait partie des préceptes fondamentaux de la religion et du fondement du droit international."

Federica Mogherini, Mohammad Javad Zarif, Philipp Hammond et John Kerry lors de l'annonce d'un accord-cadre. ©EPA

"L’attachement de l’Iran au PGAC a été confirmé à 11 reprises par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et reconnu à plusieurs reprises par tous les États membres, y compris les États-Unis.

Les allégations fallacieuses et les mises en scène ridicules n’affectent en rien la valeur et la crédibilité du PGAC d'autant plus que l'Agence internationale de l'énergie atomique a mis un sceau à l’engagement de l'Iran."

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SOURCE: FRENCH PRESS TV