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Syrie: une retenue bien calculée à l’iranienne face aux agissements d’Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des troupes américaines en Syrie. Photo d’archives

Aucun des plans pour la paix en Syrie n’aboutira au retrait des États-Unis, d’autant plus que de nouveaux scénarios sont en cours d’élaboration…

Ali Bigdeli, expert iranien des questions des États-Unis, a rédigé un article pour l’agence de presse ILNA afin de prouver que les forces américaines n’entendent pas quitter le territoire syrien.

« Les propos du chef du Pentagone James Mattis, selon lesquels les forces américaines resteront en Syrie jusqu’à parvenir à un accord de paix, montrent comment la Maison-Blanche et le Pentagone comptent faire de la crise en Syrie une source de financement en semant la panique parmi les pays de la région. Les déclarations de nature pluridimensionnelle des responsables politiques et militaires américains trahissent comment les États-Unis cherchent à maintenir leur présence militaire en Syrie.

En réalité, c’est en fonction de ses intérêts qu’Israël ne cesse de menacer l’Iran et la Russie concernant le dossier syrien où les intérêts de différentes parties s’entrechoquent. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a, à plusieurs reprises, menacé l’Iran d’une confrontation directe, ce qui montre que les récentes attaques au missile visant la Syrie étaient, en quelque sorte, téléguidées par Tel-Aviv. Là, la retenue adoptée par l’Iran vis-à-vis des mesures d’Israël découle d’une stratégie bien calculée.

Par ailleurs, les deux triangles, l’un composé des États-Unis, d’Israël et de l’Arabie saoudite, et l’autre composé de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni, cherchent, tous les deux, à lancer un ultimatum à Téhéran et à Moscou au sujet du dossier syrien.

Là, il ne faut pas oublier les conflits autour de l’accord nucléaire. Il faut voir si les États-Unis envisageront les intérêts financiers qu’apporte l’accord nucléaire à l’Europe ou non. Il semble que Washington puisse décider de rester temporairement dans l’accord nucléaire à la demande d’Emmanuel Macron, président français, et d’Angela Merkel, chancelière allemande. En d’autres termes, si les États-Unis décident de faire partie de l’accord nucléaire jusqu’en 2025, ils voudront alors mettre en cause d’autres sujets. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV