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La guerre contre la Résistance ne sera pas facile à gagner

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Base commune des USA et de l’OTAN située à la frontière de la Syrie et de l’Irak. ©alwaght.com

Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie le 15 mars 2011, les forces armées syriennes ont ouvert le front de combat anti-américain à Deir ez-Zor, rapporte l’IRNA.

Forts du soutien de la Résistance, les soldats de la Syrie ont avancé vers la rive est de l’Euphrate, qu’occupent les forces spéciales américaines et occidentales, quitte à déclencher une première confrontation avec les mercenaires des FDS que soutient l’OTAN.

Selon cette information, les défenses des FDS ont cédé au cours de cette première confrontation et l’armée syrienne et ses alliés sont parvenus à reprendre le contrôle de pas moins que cinq localités. Paniqués, les États-Unis, dont la principale base se trouve à la frontière avec l’Irak, à al-Tanf, ont lancé leurs avions F-15 à l’assaut des positions syriennes.  

Les intenses raids de l’aviation des États-Unis et les tirs de leur artillerie lourde n’ont pas réussi à repousser l’offensive de l’armée syrienne. Selon cette information, les aviations russe et syrienne ont activement pris part au combat, allant jusqu’à pénétrer dans l’espace aérien au-dessus de la base US d’al-Tanf sans que la DCA américaine puisse les abattre. 

Toujours selon cette information, le feu nourri des unités d’artillerie de l’armée syrienne et des mouvements de résistance du Liban et de l’Irak rendait impossible le décollage des hélicoptères de combat Apache des États-Unis et de l’OTAN, alors que l’offensive des forces armées syriennes et de leurs alliés se poursuivait en direction des mercenaires des FDS. L’information souligne que ce premier clash entre l’armée syrienne et l’OTAN en Syrie a porté au grand jour les défaillances de l’aviation américaine. 

Les témoins oculaires confirment le retrait des FDS et de leurs soutiens occidentaux vers le nord de l’Euphrate au bout de plusieurs heures de combats. C’est ce royal revers - un retrait de quelque 45 kilomètres par rapport aux positions des FDS d’avant l’offensive - qui aurait décidé le camp atlantiste à lancer des frappes le 29 avril contre des bases à Hama et à Alep. Les missiles balistiques utilisés contre Alep et Hama, des GBU-39 Small Diameter Bomb (SDB), sont de conception américaine et capables de transporter des charges nucléaires. 

Selon Damas, les missiles ont été lancés depuis des bases britanniques dans le nord de la Jordanie, qui dément pour l’instant toute implication dans cette attaque. L’offensive de l’armée syrienne et de ses alliés de la Résistance, qu’a largement secondée l’aviation russe, a prouvé une chose : l’est de l’Euphrate se trouve désormais au cœur de la guerre pour la libération totale des territoires occupés syriens.

DEBKAfile, site proche des services de renseignement de l’armée israélienne, évoque la coïncidence entre la visite du secrétaire d’État Mike Pompeo en Israël et l’offensive syro-iranio-russe pour reprendre le contrôle de Deir ez-Zor. Pour le site, il s’agit d’une preuve supplémentaire que le pacte Russie/USA n’existe plus en Syrie et que les Américains devront bientôt quitter le territoire qu’ils occupent. 

Au demeurant, les différentes « armées supplétives » que les États-Unis ont mises sur pied depuis 2011 pour vaincre l’armée syrienne et ses alliés ont bien montré leur limite : al-Nosra et Daech ne sont plus l’ombre d’eux-mêmes, les FDS ont perdu une première bataille et d’autres défaites ne tarderont pas. Quant aux forces spéciales occidentales ou encore aux avions ultrasophistqiués des États-Unis et consorts, ils ont connu leurs premiers déboires le 29 avril, dès qu’ils se sont retrouvés aux prises avec une vraie guerre. Que faire donc ? Au CENTCOM US, tous les regards sont tournés vers Tel-Aviv. Le dindon de la farce qu’est Netanyahu vient de monter un énième numéro de son show anti-Iran de toujours, et alors que le camp atlantiste vient d’utiliser en Syrie des bombes potentiellement « susceptibles de se transformer en engin atomique », il accuse l’Iran d’avoir, malgré les inspections onusiennes, un programme nucléaire militaire.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV