Dans une attaque lancée par les forces yéménites contre une base saoudienne à la frontière entre l’Arabie saoudite et le Yémen, au moins six militaires saoudiens ont été tués.
Ce dimanche 29 avril dans la matinée, plusieurs militaires saoudiens ont été tués ou blessés dans la localité frontalière d’al-Had, dans le sud de l’Arabie saoudite, lors d’attaques contre leurs positions.
Samedi dernier dans la soirée, d’autres positions saoudiennes à Najran dans le sud de l’Arabie saoudite ont été la cible d’un missile balistique Zelzal-2, tiré par l’unité balistique de l’armée et des Comités populaires yéménites. Dans l’après-midi aussi, 8 missiles se sont abattus sur Jizan.
La DCA de l’armée et des Comités populaires yéménites a également abattu un drone d’espionnage du régime saoudien à Jizan.
Les attaques au missile lancées par l’armée et les Comités populaires yéménites étaient en effet une réponse aux frappes lancées par les avions de combat saoudiens sur Sanaa, capitale yéménite.
Le porte-parole de l’armée yéménite, Charaf Loqman, avait auparavant affirmé que les positions et les installations économiques des agresseurs continueraient d’être la cible des missiles yéménites tant que Riyad n’aurait pas mis fin à son agression et au blocus.
Mais malgré le blocus sévère imposé par Riyad au Yémen, la capacité défensive de l’armée et des Comités populaires de ce pays se renforce de jour en jour.
Soutenue par les Etats-Unis, les Émirats arabes unis et d’autres pays, l’Arabie saoudite a lancée en mars 2015 une offensive au Yémen, avant de lui imposer un blocus aérien, terrestre et maritime. La folie guerrière de l’Arabie saoudite et de ses alliés au Yémen ont fait déjà quelque 14 000 victimes, des dizaines de blessés et forcé des millions de personnes à quitter leur foyer.
L’offensive saoudienne au Yémen a également exposé ce pays pauvre à une pénurie de vivres et de médicaments.
Grâce à la bravoure du peuple yéménite, Riyad et ses alliés n’ont pas pu atteindre leur objectif, qui était de permettre le retour au pouvoir du président démissionnaire Mansour Hadi.