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Washington paiera un lourd prix pour une sortie probable du PGAC (Rohani)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Hassan Rohani (C) à Tabriz, le 24 avril 2018. ©president.ir

Selon le président iranien, une sortie du PGAC coûterait très cher aux États-Unis. 

« Si les États-Unis foulent aux pieds le Plan global d’action conjoint (PGAC), ils paieront le prix le plus lourd de leur histoire », a déclaré le président Hassan Rohani.

« Les États-Unis et leurs partenaires sont libres de prendre leurs décisions comme ils le veulent ; la nation iranienne a toutefois tenu bon face à l’adversité et sauvegardé son intégrité territoriale face à toutes les vicissitudes. Il nous faut tirer des leçons des expériences acquises après notre Révolution », a indiqué le président Rohani.

Le chef du gouvernement iranien a souligné :

« Depuis quelques mois, des murmures se font entendre sur l’éventuel désengagement de Trump envers l’accord nucléaire ; si nous apposons notre signature au-dessous d’un accord, nous le faisons en fonction de nos intérêts nationaux. »

« Le principe de la politique étrangère repose sur les prix que l’on est prêt à payer. Si l’on paie un prix bas pour la prise d’une décision dans l’arène diplomatique, cela signifie que notre politique extérieure a été un succès. Cependant, si nous payons un prix élevé pour les engagements que nous avons pris sur le plan diplomatique, cela n’aura d’autre sens que l’échec de notre approche diplomatique », a-t-il affirmé.

Réunion périodique entre l’Iran et les 5+1, à Vienne, le 16 mars 2018. ©AFP

Le président Rohani a ajouté :

« Depuis plus d’un an, Donald Trump ne cesse de répéter que l’accord signé avec l’Iran était au détriment de Washington, annonçant qu’il veut en sortir. Cependant, il ne l’a pas fait, à cause des répercussions défavorables d’une telle décision. Si les États-Unis foulent aux pieds le Plan global d’action conjoint (PGAC), ils paieront le prix le plus lourd de leur histoire. »

Lire aussi PGAC : et si l’Iran souhaiterait le retrait US ? 

« Le peuple iranien ne permettra à personne de décider de son sort ; il trace lui-même son propre avenir », précise-t-il.

Pour ce qui est des relations entre la RII et ses voisins, le président iranien a indiqué que l’Iran gardait toujours de bonnes relations avec les pays voisins et qu’il coopérait avec eux pour assurer un développement mutuel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV