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Un projet de loi pour désarmer le Hezbollah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis ont l’intention de désarmer le Hezbollah libanais. (Photo d’archives)

Le plan présenté par le démocrate Tom Smith et le républicain Adam Kinzinger, est clairement un complot visant l’axe de la Résistance.

À l’approche de l’élection parlementaire libanaise qui se tiendra le 7 mai 2018, deux sénateurs américains ont l’intention de présenter au Congrès un projet de loi visant à désarmer le Hezbollah libanais, a écrit Machreq News.

Le sénateur républicain Adam Kinzinger. (Photo d’archives)

Selon ce plan, le directeur du renseignement intérieur américain doit discuter avec le secrétaire d’État américain de la capacité tactique, balistique et défensive du Hezbollah, du succès de la mission de la FINUL, du soutien international au Hezbollah ainsi que de l’influence du Hezbollah dans la région. Le plan est aussi destiné à identifier les ressources financières du Hezbollah et les canaux qu’il utilise pour s’alimenter en armes. 

Pourquoi ce plan ? 

À vrai dire, les USA visent un système à double aspect : le Hezbollah militaire, né dans les années 80 et qui s’est imposé en 2000 en libérant le sud du Liban et en 2006 en faisant échec à Israël, et le Hezbollah politique, qui a réussi à s’intégrer à la vie politique dès 2009, en mettant en place un système basé sur le vote populaire et en donnant naissance à l’Alliance du 8-Mars. Le Hezbollah devra être éliminé de la scène pour assurer la sécurité stratégique d’Israël, offrir des bases légales pour saper la légitimité du Hezbollah et mettre sous pression l’axe de la Résistance. 

Depuis son élection à la tête des États-Unis en janvier 2017, Donald Trump n’a cessé de pointer du doigt sa cible favorite : elle n’est ni russe ni chinoise mais iranienne. La confrontation avec la Russie et la Corée du Nord ne cesse d’être soulevée dans les médias proches de Trump comme étant l’épine dorsale de sa politique, mais force est de constater que c’est l’axe de la Résistance qui focalise toute sa haine. Reste à savoir s’il est capable oui ou non de relever l’énorme défi qu’est le fait de « neutraliser » la Résistance. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV