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La marine française a connu des loupés lors des frappes contre la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un navire français en Méditerranée orientale avant une frappe contre la Syrie. ©AFP

À l’heure où les critiques se font bien pressantes contre une présidence française « guerrière » qui décide en lieu et place du Parlement de partir sans mandat onusien pour la guerre en Syrie, quitte à engager le pays dans une aventure fort complexe et à inconnues multiples, il y a des voix qui relèvent d’autres aspects « cyniques » des frappes du 14 avril. Il s’agit de voix au sein de l’armée française qui s’interrogent sur le pourquoi des « ratés » lors des tirs de missiles français contre le territoire syrien.   

En mauvais termes avec le président depuis la démission de l’ancien chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, les militaires français ne peuvent être indifférents à ce qui s’est passé dans la nuit du 13 au 14 avril en Méditerranée orientale, bien que la ministre des Armées le soit. En effet, l’opération de la marine nationale, qui a agi sous le commandement de l’OTAN, a connu plusieurs loupés. 

Selon l’AFP, la marine française avait prévu de tirer un nombre supérieur de missiles de croisière navals (MdCN) que les trois missiles qu’elle a finalement lancés. Ces trois missiles ont d’ailleurs été tirés depuis l’une des trois frégates multimissions (FREMM) déployées en Méditerranée orientale. Mais pourquoi ?

Selon RTL, à l’heure exacte prévue pour le premier tir, « un gros bug » serait survenu, empêchant le départ des missiles de croisière sur le premier bâtiment désigné pour ouvrir le feu, avant que le second navire ne connaisse la même défaillance. Les journalistes français ont d’ailleurs interrogé la ministre des Armées Florence Parly sur le sujet sans que l’intéressée se risque à leur fournir une réponse : « Je n’ai pas l’intention de commenter les performances de tel ou tel système d’armes, ces informations, qu’elles soient vraies ou fausses, sont classifiées, je ne les commenterai pas ».

Cette confidentialité à laquelle se réfère Mme Parly concerne-t-elle les capacités de la marine française ? 

Peut-être. Mais la marine française étant l’une des plus performantes en Europe, il est peu probable que le dysfonctionnement dont elle a fait preuve le 14 avril soit d’origine purement française. Placée sous commandement de l’OTAN, serait-elle victime d’un « bug ami » ?  « On ne peut plus faire de sous-marin atomique en France sans autorisation américaine », déclarait le 27 mars 2018 devant une commission de l’Assemblée nationale Alain Juillet, ancien membre du service Action (SA) et directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

Citant l’exemple des avions de combat Rafale que la France ne pourrait plus livrer à l’Égypte à cause de la législation ITAR qui interdit l’exportation de composants technologiques américains sans autorisation du gouvernement américain, Alain Juillet rappelle que la vente d’Alstom à General Electric (GE) pour laquelle l’actuel président de la République Emmanuel Macron fut décisif a transféré aux États-Unis la production des turbines indispensables aux sous-marins français à propulsion nucléaire, clef de voûte de la dissuasion nucléaire française.

Un coup fourré US contre la marine française ? ... Ainsi va la France des Rothschild... 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV