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Des preuves d’une attaque chimique à Douma auraient été dissimulées (Quai d’Orsay)

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Les enquêteurs de l’OIAC arrivent à Damas. ©RT/Illustration

Malgré les allégations occidentales, il n’y a aucune preuve confirmant un prétendu usage d’armes chimiques par le gouvernement syrien à Douma, ce qui, d’ailleurs, n’empêche pas les Français de chercher des prétextes pour imposer leur propre version des faits.

Selon l’agence de presse Fars News, dans un communiqué ce mardi 17 avril, le ministère français des Affaires étrangères a prétendu être inquiet « quant à la dissimulation de preuves sur d’éventuelles armes chimiques lors de l’attaque de samedi dernier en Syrie ».

« Il est très probable que des preuves et des éléments essentiels disparaissent du site de Douma, en Syrie, attaqué à l’arme chimique le 7 avril, avant l’arrivée des inspecteurs de l’OIAC », a estimé mardi le quai d’Orsay.

Le ministère français des Affaires étrangères répète les accusations d’attaques chimiques imputées par le camp occidental à Damas et a prétend que Moscou et Damas empêchent l’accès des enquêteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à l’endroit où la présumée attaque chimique du 7 avril aurait eu lieu.

Le communiqué prétend aussi qu’à ce jour, « la Russie et la Syrie refusent toujours aux enquêteurs l’accès au site de l’attaque alors que ceux-ci sont arrivés en Syrie le 14 avril dernier ». Or, l’ambassadeur russe auprès de l’OIAC, évoquant des « problèmes de sécurité », a annoncé mardi que les enquêteurs auraient accès au site mercredi.

Les accusations contre Damas et Moscou sur une prétendue attaque chimique à Douma sont entrées dans une nouvelle phase avec les récentes déclarations de l’ambassadeur des États-Unis à l’OIAC, Ken Ward.

Le lundi 16 avril, ce dernier a prétendu que la Russie avait peut-être visité le site d’une attaque chimique présumée à Douma, en Syrie, et aurait « falsifié » des preuves.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a réagi à ces allégations, en disant qu’il pouvait garantir que la Russie n’avait aucunement falsifié la localisation de cette prétendue attaque. Moscou avait précédemment annoncé qu’il n’y avait aucune preuve sur l’attaque chimique à Douma.

La semaine dernière, le gouvernement syrien a demandé à l’OIAC d’envoyer des enquêteurs à Douma pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Les allégations anti-syriennes occidentales s’enchaînent alors que le trio franco-américano-britannique, avant que toute enquête n’ait même commencé, a frappé des cibles en Syrie, dans la nuit du 13 au 14 avril, contournant ainsi le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV