Dans un entretien avec son homologue français Emmanuel Macron, le président russe Vladimir Poutine a souligné qu’il était essentiel d’éviter des démarches irréfléchies et dangereuses qui pourraient violer la Charte de l’ONU et avoir des conséquences imprévisibles.
Lors d’une conversation téléphonique avec M. Macron, le chef du Kremlin a insisté sur la nécessité d’une enquête approfondie et impartiale sur les déclarations concernant une attaque chimique présumée à Douma en Syrie.
Les deux hommes se sont dits contents de l’envoi d’experts de l’OIAC en Syrie et se sont entendus sur des possibilités concrètes d’une collaboration entre Moscou et Paris visant à apporter assistance à l’OIAC dans son travail en Syrie.
Les présidents russe et français ont chargé leurs ministres des Affaires étrangères de rester en contact en vue de calmer les tensions au sujet de la situation en Syrie.
Selon l’IRNA, des groupes terroristes ont prétendu qu’une attaque chimique aurait eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne, attaque lors de laquelle 75 personnes auraient été tuées et des dizaines d’autres blessées.
Cela intervient alors que le gouvernement syrien a rejeté toute implication dans cette attaque chimique présumée ; l’ambassadeur syrien à l’ONU ainsi que son adjoint ont estimé que l’usage d’armes chimiques était la méthode abjecte des terroristes pour attirer l’attention de la communauté internationale.
En revanche, le président américain Donald Trump a menacé que son pays réagirait prochainement à cette affaire.
Selon Sputnik, la Russie a démenti les informations affirmant qu’une bombe au chlore aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont dit que les photos des victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, qui avaient été publiées par les « Casques blancs » sur les réseaux sociaux, étaient truquées. Moscou estime que l’objectif de ces « intox » est de protéger les terroristes et de justifier d’éventuelles actions étrangères.