Le ton monte entre Donald Trump et Vladimir Poutine après les récentes accusations d’attaques chimiques en Syrie.
Le président russe a mis en garde contre les « provocations » et les spéculations « sans fondement » contre Moscou après une présumée attaque chimique contre la ville syrienne de Douma, dernier bastion des terroristes en Ghouta orientale.
Cette réaction ferme de Poutine intervient après la publication de plusieurs communiqués par les gouvernements occidentaux et leurs alliés condamnant unanimement « le recours à l’arme chimique par le gouvernement syrien, samedi, à Douma ».
Cette vague d’accusation et de condamnation contre Damas et son allié russe alimentée par les Occidentaux intervient alors qu’il n’existe aucune preuve sur l'implication du gouvernement Assad dans la récente attaque chimique en Syrie.
Les États-Unis ont fait impertinemment planer lundi la menace d'une « action militaire imminente » pour faire « payer » Bachar Assad et ses alliés après cette nouvelle attaque chimique présumée en Syrie, pointant particulièrement Moscou qui met en garde en retour contre « de graves conséquences » en cas de frappes occidentales, rapporte l’AFP.
« Le risque d’une attaque au missile augmente », titre le quotidien américain The New York Times.
Les accusations proférées par Trump interviennent alors que l’absence des preuves fondées met en cause le sérieux des accusations du clan occidental et que les sources gouvernementales américaines ont déclaré que les premières enquêtes n’ont pas pu pour le moment déterminer qui est le vrai responsable de cette attaque présumée chimique à Douma.
Selon un rapport de l’AFP citant un communiqué du Kremlin, lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel, la partie russe a attiré l'attention sur le caractère « inadmissible » des provocations et spéculations sur cette attaque chimique.
C'est une première. Trump a pointé pour la première fois directement Moscou, d’être responsable de cette attaque chimique présumée.