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Nasrallah salue le mouvement des Palestiniens à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah. (Photo d’archives)

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a prononcé un discours à Nabatiyeh, une ville du sud du Liban.

Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré, par vidéoconférence, que cette réunion à Nabatiyeh visait à soutenir la liste Espoir et Loyauté de Hezbollah-Amal pour les élections législatives et à expliquer le programme de cette liste pour l’avenir.

Dans une autre partie de ses propos, Seyyed Hassan Nasrallah a félicité les habitants de la bande de Gaza pour leur présence près de la frontière des territoires occupés.

« Je présente toutes mes félicitations aux habitants opprimés mais persévérants de la bande de Gaza, qui se sont dressés face à l’armée du régime occupant d’Israël quitte à avoir des dizaines de morts et des milliers de blessés », a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah.

Et d’ajouter : « Je félicite tous ceux qui ont organisé ces manifestations et ceux qui y ont pris part. J’apprécie cette décision courageuse des dirigeants des groupes de la Résistance à Gaza. C’est une bonne gifle infligée au plan baptisé “l’accord du siècle”. »

Concernant le Yémen, le secrétaire général du Hezbollah libanais a salué la résistance épique du peuple yéménite face aux ennemis saoudien et américain.

Seyyed Hassan Nasrallah est revenu sur la liste Espoir et Loyauté, disant que le nom de cette liste mettait bien en évidence sa nature et son caractère.

« Le Parlement libanais est la mère de toutes les institutions de l’État et il bénéficie de prérogatives bien élargies. Pas tous les parlements peuvent être impliqués dans la nomination du président et du Premier ministre et dans la ratification du budget. De plus, c’est au sein du Parlement que l’on accorde un vote de confiance au gouvernement », a-t-il précisé.

Le chef du Hezbollah a ensuite souligné que le sud du Liban était menacé par une possible guerre contre le régime israélien.

« Nous faisons face à un ennemi qui ne met pas fin à ses agressions et qui lorgne d’un œil cupide notre territoire. Que la jeunesse libanaise sache qui a fait reculer les occupants du territoire libanais ! Quiconque pense qu’un autre facteur que la Résistance a poussé les occupants à quitter le Liban devra en apporter une preuve convaincante », a réaffirmé Seyyed Hassan Nasrallah.

« En 2000, la Résistance a réussi à libérer le Liban, grâce à une alliance entre le Hezbollah et Amal et aux efforts de ses combattants. À cette époque-là, les États-Unis, Israël et leurs alliés ont appris qu’il existait au Liban une puissance réelle, qui était en mesure de pénétrer dans les cœurs des Libanais, de faire reculer les Israéliens et de faire basculer la région dans un cycle de nouvelles victoires. C’est pourquoi ils ont décidé de se débarrasser de cette puissance. C’est en 2000 que des complots ont commencé à être fomentés contre la Résistance. Après les attentats du 11 septembre 2001, George Nader, un Américain d’origine libanaise qui avait été envoyé par Dick Cheney, vice-président des États-Unis sous le mandat de George Bush, m’a dit que les Américains laisseraient le Hezbollah intégrer le gouvernement et le pouvoir libanais et qu’ils alloueraient même des milliards de dollars au profit du Hezbollah à condition qu’il entame une coopération militaire avec les États-Unis et qu’il ne tienne plus tête à Israël. En 2005, année où les forces syriennes ont quitté le Liban, les États-Unis et certains pays européens ont envoyé des émissaires pour nous dire qu’ils étaient prêts à nous donner le pouvoir, à nous octroyer des sommes d’argent et à nous confier de grands projets à condition que nous mettions un terme à notre résistance face à Israël. En 2006, ils ont été frustrés par leur incapacité à parvenir à un compromis avec la Résistance et la guerre contre le Liban a été déclenchée. De plus, les évolutions en Syrie, qui ont commencé en 2011, avaient notamment pour objectif d’anéantir la Résistance », a expliqué Seyyed Hassan Nasrallah.     

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a ensuite évoqué l’un des complots les plus dangereux de l’ennemi : « Le complot le plus dangereux que l’ennemi a fomenté pour porter atteinte à la Résistance consiste à semer la discorde à l’intérieur du Liban. Par exemple, il entend agir de sorte à ce que l’armée libanaise se dresse devant la Résistance. En 2005, les Américains ont effectué une série d’études au sein des institutions de l’armée libanaise pour évaluer si elles seraient prêtes à lancer une guerre contre la Résistance. Ils ont distribué des questionnaires parmi les soldats, les officiers et les commandants de l’armée et ils ont finalement conclu que l’armée libanaise ne se battrait pas contre la Résistance. Cette déception les a poussés à allumer la mèche d’un conflit en 2006. Au cours de la guerre des 33 jours, la Résistance a fait l’objet de tentatives malveillantes. Le gouvernement de l’époque a ordonné au commandement de l’armée libanaise de confisquer tous les camions chargés d’armes qui se dirigeaient vers le sud du Liban à destination des combattants du Hezbollah. Mais cette décision a été finalement annulée grâce à la sagesse des deux parties. » 

Seyyed Hassan Nasrallah a fait allusion à des machinations destinées à empêcher les éléments de la Résistance d’intégrer le gouvernement libanais :

« Il existe des personnalités, à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur du Liban, qui comptent sur un possible conflit opposant l’armée au Hezbollah libanais dans l’espoir de miner la présence du Hezbollah au sein du gouvernement. »

Il a ajouté que le Liban et le régime israélien étaient toujours en litige à propos des champs de Chebaa et de Kfarchouba, et aux gisements pétroliers et gaziers.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV