Le chef d’état-major de l’armée israélienne a déclaré qu’Israël attaquerait le Liban si le besoin s’en faisait sentir et que les civils ne seraient pas épargnés par cette guerre.
Gadi Eizenkot, chef d’état-major de l’armée israélienne, a prétendu que les capacités de l’armée israélienne en matière de renseignements et de technologie aéronavale, terrestre et maritime lui permettraient de remporter la victoire dans une guerre contre le Hezbollah, une guerre qui pourrait s’étendre à la Syrie.
« Israël doit instaurer un état d’urgence de quelques semaines pendant sa confrontation avec le Liban. La réalité est que le contrôle de la situation du front interne sera encore plus difficile qu’il ne l’était lors de la deuxième guerre contre le Liban. L’ennemi connaît cette faille et la prendra pour cible », a précisé Gadi Eizenkot.
« S’il le faut, nous attaquerons nos ennemis au Liban. Nous frapperons les positions de ce mouvement et les secteurs civils ne seront pas épargnés », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la destruction du F-16 israélien abattu par la DCA syrienne, Gadi Eizenkot s’est exprimé en ces termes : « Cet incident est lié à un renforcement de l’armée de l’air syrienne, fruit des efforts de Bachar al-Assad et d’un Iran qui cherche à élargir sa profondeur stratégique en Syrie via sa présence militaire. »
Et le général israélien a réitéré ses menaces contre le Hezbollah en soulignant que l’Iran avait fait du Hezbollah une menace pour Israël en lui fournissant des missiles et des capacités de défense antiaérienne.
D’autre part, il a confirmé la rencontre entre Mohammed ben Salmane, prince héritier saoudien, et Meir Ben-Shabbat, président du Conseil de sécurité nationale israélien, une rencontre au cours de laquelle les intérêts communs des deux parties, dont une éventuelle confrontation avec l’Iran, ont été examinés.
Gadi Eizenkot a également fait part de coopérations en matière de sécurité et de renseignements entre Israël et des pays comme la Jordanie et l’Égypte, avec qui Tel-Aviv a signé un accord de paix.