Le ministère russe de la Défense a fait part d’un accord entre l’armée russe et le groupe terroriste Jaych al-Islam sur le retrait de Douma, dans la Ghouta orientale.
Selon l’agence de presse iranienne Fars News, le ministère russe de la Défense a annoncé, ce vendredi 30 mars, avoir trouvé un accord avec les terroristes de Jaych al-Islam pour leur retrait de la ville de Douma, située dans la Ghouta orientale près de Damas.
Selon Interfax, l’état-major des forces armées russes a confirmé un tel accord entre l’armée russe et Jaych al-Islam.
À en croire le ministère russe de la Défense, le retrait des terroristes armés des enclaves d’Arbin et de Jobar serait parachevé le 31 mars.
Le communiqué ministériel insiste sur le fait que les forces de l’armée syrienne avaient pris le contrôle de la quasi-totalité des secteurs de la Ghouta et qu’aucun affrontement n’avait été rapporté au cours de ces 7 derniers jours.
L’état-major des forces armées russes a également souligné que plus de 40 000 réfugiés syriens avaient regagné leurs maisons dans la Ghouta orientale.
Cela intervient alors que Jaych al-Islam a rejeté les informations selon lesquelles un accord aurait été trouvé entre ce groupe terroriste et l’armée russe.
Il dit que les rapports selon lesquels un accord aurait été trouvé entre la Russie et Jaych al-Islam pour le retrait des terroristes de la ville de Douma située dans la Ghouta orientale ne sont pas authentiques.
Le 24 février dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2401 appelant toutes les parties à arrêter les hostilités pour assurer une pause humanitaire d’au moins 30 jours sur l’ensemble du territoire syrien. Les groupes terroristes armés installés dans la Ghouta orientale pilonnent tous les jours la capitale syrienne Damas. Leurs roquettes et obus de mortier frappent les banlieues et les quartiers résidentiels au centre de la ville.
Plusieurs couloirs humanitaires ont été aménagés pour évacuer les civils. Depuis la mise en place de ces pauses humanitaires dans la Ghouta orientale, quelque 135 000 civils ont réussi à quitter cette zone.
