La licence d'exploitation des mines de phosphates de la ville historique de Palmyre (Tadmor) au centre de la Syrie a été remise à une compagnie russe pour une durée de 50 ans.
Une source bien informée au ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé, lundi soir 26 mars, qu'un accord avait été signé entre l'organisation de géologie syrienne et la compagnie russe Stroytransgaz pour l'exploitation par cette compagnie et pour une durée de 50 ans, des mines de phosphates de Palmyre, ville du centre de la Syrie.
La compagnie russe produira, selon cet accord, 2. 200. 000 tonnes de phosphates par an. La part de l'organisation de géologie de la Syrie serait de 30%. Les réserves de phosphate de Palmyre sont estimées à 105 millions de tonnes.
Le directeur général de la compagnie de phosphates et de mines de la Syrie Ghassan Khalil avait, déjà, annoncé que les compagnies de production de phosphates de Khunayfis et al-Sharqiya seraient remises en marche une fois la zone serait nettoyée de la présence de Daech.
"Nous envisageons d'augmenter la production de phosphates et relancer le cours d'exportation", avait-il dit. L'exploitation des ressources naturelles de la Syrie devra permettre à la Syrie de financer les ruines de près de sept ans de guerre infligés au pays par les Américains et leurs alliés. es mines de Khnaifess sont les deuxièmes plus importantes du pays. La majorité des mines syriennes se trouvent dans l'est de la Syrie. Palmyre a été libéré en été 2017 par l'armée syrienne, ses alliés de la Résistance secondés par la Russie.
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