L’armée syrienne suit ses opérations militaires dans les différentes régions de la Ghouta orientale, dont les civils se retirent au fur et à mesure.
Une autre étape de l’opération militaire antiterroriste, en cours depuis le 25 février 2018 dans la Ghouta orientale, a permis à l’armée syrienne de reprendre, ce jeudi 22 mars, le contrôle d’Ein Tarma.
L’armée régulière syrienne progresse actuellement, depuis trois directions, dans les villages et les champs de la Ghouta orientale.
Ein Tarma se situe dans le sud de la Ghouta orientale.
Le samedi 17 mars, l’armée syrienne a libéré la localité de Kfar Batna et c’est en partant de cette région qu’elle a pu se diriger vers les champs d’Ein Tarma.
Le même jour, les forces syriennes ont repris le contrôle de Saqba, d’où elles ont commencé leur percée vers les champs de Hazeh, avant de prendre pour cible les positions des terroristes qui s’étaient retranchés dans les champs d’Irbin.
Le prochain objectif de l’armée syrienne est de reprendre les régions de Hazeh et de Zamalka.
Une fois libérées Hazeh et Zamalka, le sud de la Ghouta orientale sera divisé en deux parties et le district stratégique de Jobar sera séparé des autres localités de la Ghouta.
Hier, mercredi 21 mars, l’armée syrienne a repoussé une attaque des terroristes de Jaych al-Islam contre le village de Mesraba. Plusieurs terroristes ont été abattus.
Simultanément aux opérations militaires de l’armée, les habitants de la Ghouta orientale évacuent la zone.
Selon des sources d’information, 7 500 individus armés, accompagnés de leur famille, devraient quitter aujourd’hui la ville de Harasta pour prendre la route de la province d’Idlib.
209 personnes, dont 63 hommes, 51 femmes, 68 enfants et 27 individus armés, ont jusqu’ici quitté Harasta, dans le cadre d’un accord scellé avec l’armée syrienne, grâce à la médiation de la Russie.
L’armée a également réussi à relâcher 13 personnes qui avaient été enlevées par les terroristes à Harasta.
Un groupe de civils a de même évacué Harasta via un trajet menant au camp de déplacés d’al-Wafidine.
Depuis ce matin, plus de 2 000 civils sont déjà arrivés au camp de déplacés d’al-Wafidine.