Selon Reuters, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne auraient décidé des "sanctions" à imposer à l'Iran pour sauver l'accord qu'ils ont eux-mêmes signé avec l'Iran en 2015, et ce, par crainte des sanctions que Trump menace d'imposer.
La France dont le ministre des AE a été dépêché en Iran s'est érigée d'ailleurs à la première ligne de cette campagne anti-iranienne, bien qu'elle possède d'énormes intérêts économiques en Iran. S'ensuivent le Royaume-Uni et l'Allemagne qui auraient proposé eux aussi à leurs partenaires européens de nouvelles sanctions anti-iraniennes. Ces dernières viseraient ses activités balistiques et la présence iranienne en Syrie qui est maintenue à la demande de Damas. Les trois Européens en question invoquent le prétexte du "retrait éventuel US de PGAC".
Les signataires de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 ont tenu un nouveau cycle de leurs réunions périodiques pour examiner sa mise en œuvre, alors que les États-Unis ne cessent de menacer de démanteler cet accord multilatéral.
Luc Michel, géopoliticien et Jean-Maxime Corneille, analyste politique s'expriment à ce sujet.