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Irak : déploiement de 300 militaires israéliens sur la base d’al-Taji à Bagdad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens. (Photo d’archives)

Le régime israélien, depuis sa « naissance » ou plutôt son intrusion dans le monde arabe dans les années 1940, a lancé des plans à long terme qui semblaient au départ inoffensifs, mais qui se sont révélés très vite être très dangereux, et ce à tous les niveaux – politique, économique et culturel – pour les pays arabes et musulmans.

Il y a quelques années, quatre responsables israéliens se sont rendus en Irak pour étudier le dossier de l’indemnisation des juifs irakiens qui auraient été obligés de fuir l’Irak en laissant leurs biens derrière eux. Les responsables israéliens avaient rencontré à l’ambassade américaine à Bagdad le Premier ministre irakien de l’époque, Iyad Allaoui, ainsi que des ministres et des diplomates. Ayant échoué à obtenir une indemnisation pour les juifs ayant quitté l’Irak, le régime israélien aurait ensuite changé de stratégie.

Leur nouvelle stratégie reposait sur, d’une part, l’achat par procuration de propriétés onéreuses et leur enregistrement aux noms de citoyens juifs habitant en Palestine occupée et, d’autre part, un fort soutien financier accordé à beaucoup d’institutions de la société civile dans l’objectif de propager la culture occidentale et les valeurs laïques.

Le mouvement visait à retirer aux jeunes leurs références nationales et religieuses, qui étaient de grands obstacles à la diffusion du projet sioniste. Et c’était là le deuxième volet du plan pour s’infiltrer en Irak, qui consistait à dévoyer la jeune génération irakienne. C’est ainsi que des agissements suspects américano-israéliens ont été entrepris dans le cadre d’organismes actifs dans le domaine culturel et éducatif, en apparence positifs et attrayants.

Hafiz al-Basharat, expert et analyste politique et sécuritaire, a dévoilé les agissements suspects des États-Unis, qui ont déployé des éléments israéliens dans leurs bases officielles à Bagdad sous de fausses identités, affirmant que Washington renforçait en ce moment même la présence des Israéliens à Bagdad et dans des endroits spécifiques du territoire irakien.

Une source informée a ainsi annoncé jeudi dernier la présence d’un grand nombre de soldats israéliens dans une base militaire dans le quartier d’al-Taji à Bagdad. La source a indiqué qu’il y avait actuellement 250 à 300 militaires israéliens possédant la nationalité américaine ou canadienne dans la base.

Il est par ailleurs rapporté que des Israéliens sont actifs dans des entreprises irakiennes d’électronique, qui sont impliquées dans des projets sécuritaires.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV