L’ambassadeur britannique à Moscou, Laurie Bristow, a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères, a annoncé samedi la diplomatie russe, rapporte l’agence Sputnik.
Ce geste intervient après un ultimatum britannique à la Russie et après les accusations avancées par la Première ministre, Thereza May, contre Moscou, sur l'implication de Moscou dans l'affaire d’un espion double russe intoxiqué avec sa fille le 4 mars à Salisbury près de Londres.
La Russie vient également expulser les diplomates britanniques en représailles à la décision du Premier ministre Theresa May d'expulser les 23 Russes. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que « la Russie pouvait annoncer sa réponse à tout moment. »
La Grande-Bretagne a refusé les demandes de Moscou d'envoyer ses enquêyeur enquêter sur l'empoisonnement présumé de Skripal et de sa fille hospitalisées « dans un état critique mais stable ».
Moscou a démenti ces accusations, et qualifié la Grande-Bretagne de puissance post-coloniale troublée par le Brexit et a même affirmé que Londres fabrique l'attaque dans le but d'attiser l'hystérie anti-russe.
Trop remonté après la visite de Ben Salmane en Grande-Bretagne à la faveur de contrats colossaux signés avec ce dernier, May a réussi de se faire accompagner par l'Allemagne, par la France et par les États-Unis dans cette campagne anti-russe.
Les représailles russes?
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé aujourd'hui samedi, 17 mars, l'expulsion de 23 diplomates britanniques en réponse à une mesure similaire annoncée par Londres.
Les diplomates britanniques auront une semaine pour quitter le territoire russe, précise le ministère.
Dans le cadre de ses mesures de rétorsion à l'encontre de Londres, la Russie a annulé ce samedi l'autorisation d'ouvrir un consulat britannique à Saint-Pétersbourg. En outre, le Conseil britannique se voit dans l’obligation de cesser son activité en Russie.
La partie britannique a été également avertie qu'en cas d'autres mesures inamicales à l'encontre de la Russie, la partie russe se réservait le droit de mettre en place d'autres mesures de rétorsion.