Hier, vendredi 16 mars, en Cisjordanie, le 15e vendredi de colère a mobilisé des centaines de Palestiniens qui se sont accrochés avec la police d'Israël pour dénoncer les plans qui se mijotent dans leur dos. La reconnaissance par le président américain de la ville sainte de Qods en tant que capitale d’Israël aura du mal à changer la donne : Israël se trouve désormais face à une crise sécuritaire promise à la durée et qui est de nature à le fragiliser davantage. Hier, deux Israéliens ont été tués lors d'une opération menée par un palestinien à Jénin.
Vendredi en Cisjordanie, les militaires israéliens ont fait usage des balles réelles contre les Palestiniens blessant 117 d'entre eux.
L’appel à la mobilisation avait été lancé par plusieurs groupes palestiniens et il a été largement suivi bien que les médias occidentaux continuent à maintenir un total black-out sur la Palestine. Les militaires du régime israélien ont lancé des gaz lacrymogènes, des balles réelles et des balles en caoutchouc sur les fidèles palestiniens blessant 117 personnes parmi eux, signe que le printemps promet d'être chaud en Cisjordanie.
« Au terme de la prière du vendredi les jeunes palestiniens se sont affrontés avec les militaires israéliens sur l’entrée des villes de Ramallah et d’al-Bireh », a déclaré vendredi le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué de presse.
Depuis l’annonce faite il y a quelques semaines par le président américain concernant la ville sainte de Qods les territoires occupés de la Palestine sont le théâtre des manifestations de Palestiniens qui protestent contre cette décision du locataire de la Maison Blanche. Les Américains avaient compté sur un essoufflement des protestations palestiniennes mais cet essoufflement tarde à se profiler à l'horizon
