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L'Europe prête à sanctionner l'Iran pour empêcher les sanctions !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Maison Blanch, Etats-Unis. ©Sputnik

Selon Reuters, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne auraient décidé des "sanctions" à imposer à l'Iran pour sauver l'accord qu'ils ont eux-mêmes signé avec l'Iran en 2015 et ce, par crainte des sanctions que Trump menace d'imposer. Or la Maison Blanche a réagi vendredi par la voix de sa porte-parole, Sarah Sanders, aux informations publiées sur les nouvelles sanctions contre l’Iran proposées par des pays européens pour convaincre les États-Unis de préserver l’accord de 2015. Heureusement que le ridicule tue pas.

S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse, la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a préféré rester prudente en la matière et s’est abstenue de réagir aux informations fournies par l’agence de presse Reuters sur les nouvelles sanctions contre l’Iran proposées par les Européens pour "sauvegarder l’accord nucléaire menacé par Trump".

La France dont le ministre des A.E. a été dépêché en Iran, s'est érigée d'ailleurs à la première ligne de cette campagne anti-iranienne, bien qu'elle possède d'énormes intérêts économiques en Iran. S'ensuivent le Royaume-Uni et l'Allemagne qui auraient proposé eux aussi à leurs partenaires européens de nouvelles sanctions anti-iraniennes. Ces dernières viseraient ses activités balistiques et la présence iranienne en Syrie qui est maintenue à la demande de Damas. Les trois européens en question invoquent le prétexte du "retrait éventuel US de PGAC" .

Le document, obtenu par Reuters, a été envoyé vendredi dans les capitales européennes, ont dit deux sources proches du dossier.

La mise en œuvre de nouvelles sanctions à l'encontre de Téhéran nécessiterait le feu vert des 28 États membres.

Ces sanctions visent des entités clés impliquées dans le programme de missiles balistiques de l’Iran et la politique syrienne de l’Iran.  

Interrogée par un journaliste sur ces nouvelles sanctions, Sarah Sanders a déclaré que « les États-Unis n’ont pour le moment aucune déclaration officielle en la matière, mais la Maison Blanche cherche comme toujours la meilleure solution dans le meilleur intérêt des Américains. »

S’agissant des rapports selon lesquels Donald Trump a décidé de révoquer son conseiller à la Sécurité nationale, Herbert Raymond McMaster, cette information a été démentie par la porte-parole de la Maison Blanche qui assure que les deux hommes ont de bonnes relations.

Les rumeurs autour de ce nouveau limogeage à la Maison-Blanche interviennent alors qu’une autre information avancée par CBS. News parle de l’arrivée de John Bolton à la tête de la NSA.

Sanders a prétendu que ce proche de Donald Trump est en fonction et « s’occupe des dossiers importants tel la Corée du nord, la Syrie et l’Iran. »  

Au cours de sa visite en Iran, le chef de la Diplomatie française, Jean-Yves Le Drian a eu le droit à entendre les responsables iraniens réaffirmer que les droits légitimes iraniens en matière d'auto-défense dont fait partie le programme balistique iranien, sont non négociables. 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a mis en garde les États-Unis contre « l’erreur douloureuse » de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV