Ils sont plus de 20. 000, les Syriens, qui ont quitté la Ghouta-orientale.
Le ministère russe de la Défense vient d'annoncer le départ d'environ 2000 autres civils de la Ghouta-est. Une première évacuation avait eu lieu au cours des deux derniers jours durant lesquels plus de 20. 000 habitants avaient quitté la Ghouta-est.
Les ministres turc, iranien et russe des Affaires étrangères se sont retrouvés ce vendredi à Astana, au Kazakhstan, pour des discussions portant sur la recherche d'une issue à la crise syrienne.
À la veille de la réunion en question le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a critiqué les États-Unis pour avoir menacé d’attaquer la Syrie avant de qualifier d’inacceptable une telle approche.
« Il faudrait que les terroristes soient distingués des opposants dans la Ghouta orientale », a-t-il préconisé avant d’appeler la coalition internationale conduite par les États-Unis à lutter contre les terroristes opérant dans cette région.
Lavrov n’a pas non plus manqué d’évoquer le retrait d’hier de plus de 12. 000 civils de la Ghouta-est.
L’armée syrienne a lancé le 25 février de l’année en cours l’opération de la reprise aux groupes terroristes de la Ghouta-est.
Presque 70% de la Ghouta-est où opéraient au moins trois groupes terroristes ont été sécurisés et la ville stratégique de Douma située dans le nord de cette région a été hermétiquement encerclée par les effectifs de l’armée syrienne. Une fois que le district de Hammouriyé a été libéré, l’armée a repris le contrôle du secteur du sud de la Ghouta orientale.
