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Yémen: les percés d'Ansarallah inquiètent les USA

Les maisons yéménites détruites par les raids aériens de l'Arabie saoudite. (Archives)

Le chef de la diplomatie du gouvernement de salut national du Yémen, Hicham Charaf Abdallah, a réagi aux récents propos tenus par le chef du Commandement central des forces armées américaines (CENTCOM), Joseph Votel. 

Il a déclaré que son pays « a la main haute sur la guerre au Yémen, malgré le soutien américano-israélien aux Saoudiens ».

S’exprimant, mercredi 14, mars sur les propos de Joseph Votel, qui a nié tout rôle direct de Washington dans la guerre yéménite, Hicham Charaf Abdallah a indiqué que « les États-Unis jouent au contraire un rôle axial dans cette offensive de la coalition saoudienne... Les Yéménites sont déterminés à poursuivre leur lutte contre les agresseurs », selon la chaîne Al-Masirah.

Le chef de la diplomatie du gouvernement de salut national du Yémen. ©Nthnews

Le général américain qui s’exprimait à l’occasion d’une audition devant la Commission des Forces armées du Sénat, mardi 13 mars, avait insisté sur la poursuite du soutien logistique, de renseignement et de ravitaillement en vol des États-Unis à la coalition dirigée par Riyad.

Washington a adopté de nouvelles politiques visant à renforcer la puissance militaire de la dictature monarchique d’Arabie saoudite qui a imposé un blocus tous azimuts au Yémen. L’aide humanitaire a du mal à être acheminée vers ce pays pauvre et martyrisé qui fait face à une catastrophe humaine sans précédent.

Les États-Unis ont dépensé jusqu’en octobre 2017, plus de 111 milliards de dollars en ravitaillement. Plus de 1.400 appareils militaires ont été ravitaillés par les Américains pour les opérations de la coalition saoudienne. 

L'acte le plus criminel jamais entrepris à l'encontre du Yémen serait vraisemblablement l’imposition d’un blocus complet qui réduit la population civile - notamment les femmes et les enfants - à la famine, la maladie et la misère.

Nul doute, le masque de l’impérialisme américain est tombé et son langage sur la « guerre contre la terreur », les « droits de l’homme » et la « démocratie » n'a plus de sens. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV