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Limogeage de Tillerson : quelles conséquences sur les politiques anti-iraniennes de Washington ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Rex Tillerson, secrétaire d’État américain sortant, prononce un discours après son limogeage, à Washington, le 13 mars 2018. ©AFP

Un expert politique iranien a rédigé, ce mardi 13 mars, un article à propos du limogeage de Rex Tillerson.

« Le limogeage de Rex Tillerson de son poste du secrétaire d’État américain affaiblira le statut des républicains traditionnels par rapport à la famille Trump et à l’extrême droite. Le front Trump est un triangle dont les côtés sont les républicains traditionnels, les membres de la famille Trump et l’extrême droite. Le premier côté de ce triangle comprend James Mattis, chef du Pentagone, Rex Tillerson, secrétaire d’État, H.R. McMaster, conseiller à la sécurité nationale, et John Kelly, chef de cabinet de la Maison-Blanche et c’est bien ce côté qui est en litige avec deux autres. Parmi les points de désaccord entre les diverses parties, la manière de traiter le problème iranien reste le plus important. Les républicains traditionnels croient qu’il faut, avant tout, couper la main à l’Iran sur l’échiquier du Moyen-Orient, mais ils ne souhaitent pas le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire. En revanche, les deux autres côtés du triangle poussent l’administration américaine à se retirer de l’accord nucléaire et à opter ensuite pour un changement de stratégie envers l’Iran », a écrit Reza Seraj, expert politique iranien, sur sa chaîne Telegram.

Reza Seraj a souligné que l’affaiblissement du statut des républicains traditionnels rendrait le terrain propice au retrait de Donald Trump de l’accord nucléaire.

« De plus, la nomination de l’ancien chef de la CIA Mike Pompeo à la tête de la diplomatie américaine met en évidence la décision de la Maison-Blanche d’adopter sérieusement une politique de déstabilisation de l’Iran », a-t-il ajouté.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV