Le commandant en chef des forces armées grecques a critiqué les actions provocatrices de la Turquie en faisant allusion à la violation à plusieurs reprises de l'espace aérien grec par les avions turcs.
Une violation de l'espace aérien de la Grèce sur plusieurs étapes a eu lieu, mardi 6 mars selon un communiqué du commandant en chef des forces armées grecques qui évoque, tout d'abord, l'irruption à 36 reprises de trois avions d'espionnage turc de type CN-235 dans la simple journée de mardi dans l'espace aérien grec. Ce sont ensuite des F-16 qui ont violé à 15 reprises l'espace aérien de la Grèce, suivis, quelques heures plus tard, par deux autres appareils, en phase d'entrer en conflit avec les chasseurs-bombardiers grecs. "Ces avions ont immédiatement été interceptés par nos radars" indique le commandant grec qui décrit comment ces appareils ont été chassés et reconduits vers la frontière.
Plus loin dans son communiqué le commandant en chef des forces armées grecques a rappelé la vigilance des forces armées grecques en ce qui concerne la protection des espaces aérien, terrestre et maritime et leur aptitude à riposter à toute intervention.
Il est à noter que deux militaires grecs ont été interpellés le jeudi 1er mars au nord du fleuve Évros qui sépare la Turquie et la Grèce par les gardes-frontières turcs alors qu'ils patrouillaient à la frontière.
Il est vrai que les relations entre la Grèce et la Turquie, toutes deux membres de l’OTAN, sont traversées par de vives tensions depuis plusieurs mois. Mais depuis l'arrestation des deux officiers précités, les relations turco-grecques se sont détériorées et les deux parties s'accusent mutuellement d'être responsables de recourir aux actes provocateurs.
