« L’Iran ne connaît aucune restriction dans le développement des relations amicales et des coopérations bilatérales avec la France », a affirmé le président iranien Hassan Rohani.
Recevant ce lundi à Téhéran le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le président iranien, Hassan Rohani, a fait allusion aux antécédents historiques des relations amicales et des coopérations bilatérales franco-iraniennes dans différents domaines économiques, commerciaux, agricoles, culturels, ainsi que dans les secteurs de l’énergie et des transports.
« L’Iran et la France partagent la ferme volonté d’étendre leurs liens tous azimuts », a-t-il affirmé.
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Les questions liées à l’application du Plan global d’action conjoint (accord sur le nucléaire iranien, PGAC) étaient au centre des discussions Rohani-Le Drian.
Le PGAC constitue, selon M. Rohani, une épreuve pour toutes les parties signataires.
Rohani a insisté sur l’engagement de toutes les parties signataires envers le PGAC, ajoutant que l’Iran ne sera jamais le premier à violer l’accord nucléaire.
Il a également insisté sur l’exigence de préserver le PGAC dans le cadre du renforcement de la sécurité, de la stabilité et des coopérations régionales.
Selon M. Rohani, une annulation de l’accord nucléaire fera regretter toutes les parties.
« Nous serons prêts à agir face à toute incommodité », a précisé le président Rohani.
À son tour, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a affirmé que son pays tenait à respecter et préserver l’accord nucléaire.
« Les rapports de l’AIEA confirment le total respect iranien envers ses engagements dans le cadre du PGAC ; Paris déploiera tous ses efforts afin de préserver l’accord nucléaire », a ajouté le ministre français des Affaires étrangères.