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Le Moyen-Orient, l’arène de deux guerres : gaz et eau

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La guerre du gaz au Moyen-Orient. (Illustration)

« Le Moyen-Orient est l'arène de deux guerres: celle du gaz qui a déjà commencé, et celle de l'eau attendue à partir de 2020 », a écrit le journal libanais Al-Binaa .

Les Américains tentent, au nom de la démocratie et de la lutte contre le terrorisme, d'entrer dans le club du gaz, dont ils ne sont pas les producteurs.

À l'exception du Qatar, qui occupe la troisième place dans la production de gaz, les principaux pays producteurs sont la Russie et l'Iran. L'Égypte et la Syrie occupent respectivement les quatrième et cinquième places. En conséquence, nous pouvons comprendre les raisons de l'attaque américano-saoudienne contre le Yémen, où se trouvent de grandes quantités de gaz.

Ce qui se passe au Moyen-Orient, à savoir les troubles en Syrie et en Irak, les tensions en Égypte, l'enfer en Libye, la pression sur l'Iran et l’offensive contre le Yémen s'inscrivent tous dans le cadre de « la guerre du gaz »; car les grandes puissances industrielles notamment les États-Unis, la Chine, l’Allemagne et le Japon ne disposent pas de ressources énergétiques suffisantes.

Les États-Unis dont la politique consiste à dominer le monde entier, commencent à avoir du mal face au retour de la Russie sur la scène des évolutions du Moyen-Orient, à l’afflux de marchandises chinoises sur les marchés et au succès de l’Iran à résister aux sanctions et à se transformer en une puissance régionale.

Par conséquent, Washington presse toutes ses forces pour contrôler l'Égypte, la Syrie, le Liban et l'Irak, changer le régime en Iran et maîtriser la Russie. Il est donc facile de comprendre le retour militaire américain en Irak et l’occupation de 25% du territoire de l’est de la Syrie. Israël aussi a mené des transactions avec des sociétés égyptiennes pour leur acheter du gaz et cela veut dire que des liens économiques entre Le Caire et Tel-Aviv sont à un stade où Washington cherche à appliquer son plan consistant à transférer son ambassade de Tel-Aviv à Qods, et ce sous le silence des pays arabes.  

L’armée américaine est présente dans tous les pays en difficulté et soutient les groupes terroristes déployés en Syrie, en Irak et au Yémen qui disposent tous de grandes ressources gazières, les incitant à proclamer la séparation.

Les guerres pour le gaz, et les pressions israélo-américaines sur le Liban pour créer une tension entre l'État libanais sont des tentatives visant à saper l'influence du Hezbollah et à piller le gaz libanais. Cette politique américaine ne s'arrêtera pas, jusqu’à ce que tous les objectifs des États-Unis soient atteints.

La guerre hydrolique

Washington sait que la sécheresse frappe le Moyen-Orient, qui est essentiellement soumis à l'équation suivante: 10%  de la population mondiale n'a que 2% de l'eau de la terre. La sécheresse a laissé les populations rurales sans abris et les a poussées à s'installer dans la misère des banlieues des villes.

La Turquie et l'Éthiopie contrôlent les plus importantes sources de l’eau et Israël entend annexer les ressources en eau libanaises et syriennes.

Washington sait très bien que la guerre des eaux au Moyen-Orient lui permettra de dominer encore une fois les ressources en gaz, de s’imposer aux puissances politiques de la région et de se placer au centre du commandement du monde ; c’est pourquoi il s’efforce de déclencher une nouvelle guerre dans la région le plus rapidement possible.

Tels sont les faits qui donnent à Washington l'espoir de maintenir son rôle mondial. Elle peut susciter cet espoir en se rapprochant des guerres de l'eau dans la région.

Mais les forces de la Résistance arabe ont été habituées à lutter depuis mille ans et ont toujours su trouver des solutions historiques à tous leurs problèmes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV