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Manama répète ses allégations anti-iraniennes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les policiers bahreïnis dans la capitale Manama. ©AFP

Le ministère bahreïni de l’Intérieur a émis un communiqué dans lequel il a encore accusé l’Iran de « soutien aux opérations terroristes » à Bahreïn et de « formation de leurs auteurs ».

Selon l’agence de presse iranienne Fars, en allusion à l’arrestation de 116 personnes qualifiées de « terroristes », le ministère bahreïni de l’Intérieur a prétendu, dans ce communiqué, que 48 de ces détenus auraient reçu un entraînement militaire dans des camps de formation du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et de leurs branches étrangères en Irak et au Liban.

Il a également fait part de la neutralisation de certaines des opérations terroristes, affirmant que les personnes arrêtées auraient été impliquées dans la préparation et l’exécution d’attentats ou bien le transfert de charges explosives et que les autres étaient responsables de la fabrication et la production des explosifs.

Selon ce rapport, le ministère bahreïni de l’Intérieur a également accusé le CGRI d’avoir formé « une cellule terroriste composée de ces groupes » dont le but est de viser les dirigeants des appareils sécuritaires, les patrouilles et les bus transportant les forces de sécurité, ainsi que les installations pétrolières et vitales de Bahreïn pour porter atteinte à l’ordre public et à l’économie nationale.

Ledit communiqué ajoute que les groupes terroristes mentionnés sont dirigés par des responsables fugitifs qui se trouvent actuellement en Irak, en Iran et au Liban.

Depuis 2011, le régime de Manama réprime dans le sang le soulèvement pacifique de la population à majorité chiite du pays qui ne réclame que ses droits légitimes. Faute d’un dialogue national élargi, la crise s’enlise sans que le régime pro-Riyad de Bahreïn ait le courage d’y faire face. Les ingérences politiques et militaires saoudiennes n’ont fait qu’aggraver la situation. Pour toute réponse, Manama multiplie les accusations contre ses voisins, notamment l’Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV