L’ancien émissaire des Nations unies pour le Yémen, dont le mandat vient d’expirer, a révélé comment le mouvement yéménite Ansarallah reste intègre et refuse de faire la moindre concession à l’Arabie saoudite.
Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, ancien émissaire des Nations unies pour le Yémen, a affirmé sur le site d’information de l’ONU que personne ne pouvait obliger les Houthis d’Ansarallah à céder aux exigences de l’Arabie saoudite et de ses alliés, a rapporté Fars News.
Tout en affirmant qu’Ansarallah n’obéissait pas à l’Iran, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a déclaré que personne ne pouvait exercer son influence sur ce mouvement.
En ce qui concerne les négociations de Koweït sur le Yémen il a indiqué : « À mon avis, tous les groupes yéménites sont responsables de l’absence de solution à la crise. À Koweït, nous étions à quelques pas d’un accord ».
« La crise yéménite est douloureuse à tout point de vue et il est encore plus douloureux d’apprendre qu’elle persistera, mais nous savons qu’il y a un espoir de la résoudre », a-t-il poursuivi.
Selon les experts yéménites, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed avait tenté, lors de ses dernières déclarations au Conseil de sécurité des Nations unies, de plaire à l’Arabie saoudite et à sa coalition.
Selon les experts yéménites, le comportement d’Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a changé après l’opposition affichée par Sanaa à la prolongation de son mandat. Il était évident qu’il prenait des décisions partiales contre Sanaa sous la pression de l’Arabie saoudite, des États-Unis et du Royaume-Uni.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, après n’avoir pas prolongé la mission d’Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, a fait de Martin Griffiths, diplomate britannique, son nouvel envoyé spécial pour le Yémen.