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Moscou veut exclure Daech et Al-Nosra de tout cessez-le-feu en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée syrienne et les groupes armés s’étaient accordés sur un cessez-le-feu en Syrie en décembre 2016. ©AFP

Le ministre russe des Affaires étrangères a affirmé qu’il examinerait le plan de cessez-le-feu en Syrie proposé par le Conseil de sécurité à condition que cette trêve ne s’applique pas aux groupes terroristes Daech et Front al-Nosra.

Moscou est prêt à examiner le plan de cessez-le-feu d’un mois en Syrie, mais à condition qu’il ne concerne pas le Front al-Nosra et Daech, a rapporté Fars News citant Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.

Les délégations diplomatiques suédoise et koweïtienne aux Nations unies ont présenté un projet de résolution ordonnant un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie en vue de permettre l’accès aux aides humanitaires et aux soins médicaux. On s’attend à ce que le vote ait lieu ce jeudi à New York.

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères et son homologue serbe. (Photo d’archives)

Selon le rapport de Russia Today, lors d’une conférence de presse à Belgrade avec son homologue serbe, Lavrov a déclaré qu’il craignait que le projet de résolution n’ait été évoqué en vue d’accuser Damas de crimes et de soutien aux terroristes. Il a dit que les auteurs de ce projet ne cherchaient qu’à présenter Damas comme coupable et à disculper les terroristes.

« Si la condition posée par la Russie pour accepter ce plan est ignorée, Moscou le rejettera », a martelé Lavrov, avant de préciser que la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, qui est soutenue par l’Occident, visait à renverser le gouvernement syrien.

« L’Occident n’envisage pas d’exclure les terroristes du projet de résolution proposé sur la Ghouta orientale », a déploré Lavrov.

« Le Front al-Nosra a rejeté la proposition de Moscou de quitter volontairement la Ghouta orientale. Moscou s’inquiète de la façon dont seront examinées les questions humanitaires en Syrie. L’Occident a multiplié les rodomontades sur la situation dans la Ghouta orientale. Malheureusement, nos partenaires occidentaux ne souhaitent pas voir les terroristes quitter les zones de désescalade en Syrie et cela nous inquiète », a-t-il poursuivi.

Alors que l’armée syrienne se prépare à une opération dans la Ghouta orientale de Damas, les soutiens occidentaux des terroristes et des opposants se sont dits inquiets et ont décidé de prendre des mesures.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV