La Cour suprême des États-Unis a émis, ce mercredi, un décret pour annoncer l’impossibilité de la saisie des objets antiques iraniens, conservés au musée de Chicago, par les plaignants qui accusent l’Iran de soutien au terrorisme.
La Cour suprême des États-Unis empêche ainsi les survivants d’une attaque en 1997, qui demandaient la saisie de ces objets antiques iraniens pour exiger le paiement d’une indemnité de 71,5 millions de dollars, en accusant le pays d’avoir soutenu les auteurs de l’attaque.
Tous les huit membres de la Cour suprême ont statué ce mercredi unanimement contre les survivants américains d’un attentat à la bombe dans la ville de Qods en 1997. Ces objets ont été prêtés il y a plus de 80 ans par l’Iran à l’Institut oriental de l’Université de Chicago.
Les membres de la Cour suprême se sont référés au Foreign Sovereign Immunities Act, une loi fédérale qui protège généralement les biens des pays étrangers aux États-Unis, mais qui prévoit des exceptions pour les pays accusés de soutenir le terrorisme.
La Cour d’appel fédérale de Chicago avait déjà statué contre les plaignants. La Cour suprême a donc confirmé cette décision ce mercredi.
Il s’agit de 30 000 tablettes d’argile et de fragments contenant des écrits anciens connus sous le nom de collection Persépolis. Des archéologues ont découvert ces objets lors de fouilles à Persépolis dans les années 1930. La collection a été prêtée à l’Institut oriental de l’université de Chicago en 1937 pour la réalisation de recherches, la traduction et le catalogage.