Le commandant de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun a mis en garde, lundi 19 février, Israël contre toute éventuelle agression contre le Liban.
Il a réaffirmé que l’armée libanaise était prête à fournir une réponse foudroyante à toute éventuelle agression israélienne.
« Le Liban condamne fermement l’ennemi israélien portant atteinte à la souveraineté du pays et à son droit inaliénable d’exploiter toutes ses propres ressources économiques », a déclaré sur Twitter le général Joseph Aoun, cité par l’armée libanaise soulignant : « L’armée n’épargnera aucune méthode disponible pour faire face à toute agression israélienne, quel qu’en soit le prix. »
Les différends entre Israël et le Liban sur les gisements de pétrole et de gaz sont montés d’un cran depuis que le régime Tel-Aviv a décidé de construire un mur en béton à la frontière libanaise - en plus de la clôture de sécurité qui existe déjà - en vue de dilapider les ressources de son voisin.
Le mur doit être construit sur la Ligne bleue, tracée lors du retrait israélien du Sud-Liban, en l’an 2000. Mais le Liban conteste cette ligne et juge qu’elle ampute son territoire de centaines de milliers de mètres carrés. En dépit des protestations du Liban et des Nations unies, Israël a annoncé son intention de mettre son projet à exécution, rapportent les médias libanais.
Le mouvement de la Résistance libanaise dit ne pas hésiter à prendre pour cible l’armée israélienne si « le régime occupant Qods ne mettait pas un terme à son projet de construction du mur à la frontière sud du Liban. »
« Les militaires israéliens seront visés si Israël continue ses travaux de construction du mur en béton haut de 7 mètres », a averti le Hezbollah.
En dépit des menaces internationales, les autorités israéliennes faisant fi aux mises en garde du Hezbollah ont déclaré : « Israël n’a pas l’intention d’arrêter la construction du mur ».
L’édification de la barrière israélienne vise à perturber, selon l’aveu même des autorités israéliennes, le flux d’échange commercial vers le sud du Liban et à renforcer par contre le transit de marchandises vers Israël. Avec ce mur, le Liban perdra une partie de ses terres qui renferme dans trois localités différentes des réserves de gaz.