Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que les États-Unis ressentaient leur insécurité « de façon maladive ».
Cette remarque fait suite aux déclarations du directeur du renseignement national américain, Dan Coats, qui, faisant écho au directeur du FBI Christopher Wray, a présenté la Chine comme une menace gouvernementale et sociétale aux États-Unis. « L’une des choses que nous essayons de faire est de considérer la menace chinoise comme n’étant pas seulement une menace pangouvernementale, mais aussi une menace pèse sur toute la société », a-t-il déclaré le 13 février.
Pour le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang, cette attitude des Américains est « maladive ». « Il est inconcevable que les États-Unis puissent émettre un tel sentiment. Un pays, parce qu’il ressent de l’insécurité, n’a pas le droit de déstabiliser les autres pays », a-t-il affirmé.
Dan Coats a averti que le programme nucléaire nord-coréen représentait « une menace existentielle » pour les États-Unis, au même titre que la Chine et la Russie. « Nous nous attendons à ce que la Russie continue à utiliser la propagande, les réseaux sociaux, les hommes de paille, les porte-parole favorables et d’autres moyens pour monter une grande variété d’opérations destinées à attiser les divisions sociales et politiques aux États-Unis », a poursuivi M. Coats.
« Faux comptes sur les réseaux sociaux, campagnes de désinformation, piratage : la Russie va reprendre les recettes qui ont marché en 2016 pour tenter d’influencer les élections parlementaires américaines de novembre », a renchéri le chef du renseignement.
Le 17 février, il a reconnu que les États-Unis soutenaient une milice terroriste, les YPG, branche syrienne du PKK, considéré comme un groupe terroriste par les États-Unis, l’UE et la Turquie.
Bref, la Chine a appelé une nouvelle fois les États-Unis à abandonner leur « mentalité de Guerre froide ».
De nombreux responsables américains ont fait écho à Dan Coats alors que Pékin prône le dialogue et la coopération, espérant toujours que Washington œuvre pour la paix mondiale aux côtés d’autres pays.
