Un groupe de militaires israéliens a pris d’assaut l’équipe de la chaîne de télévision arabophone iranienne Al-Alam, vendredi 16 février, dans un village au nord de Ramallah.
L’équipe médiatique d’Al-Alam a été prise pour cible par des militaires israéliens.
Sameh al-Kahla, une journaliste d’Al-Alam, Mustapha al-Barghouti, secrétaire général du parti « Initiative nationale palestinienne » et un certain nombre de manifestants ont été blessés après que les soldats israéliens eurent tiré des grenades de gaz lacrymogène.
Au total, 148 Palestiniens ont été blessés lors des protestations vendredi 16 février, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, selon le Croissant rouge de la Palestine.
Les manifestations de ce vendredi ont réuni des centaines de Palestiniens contre la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.
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Bien que les médias occidentaux refusent délibérément de couvrir la poursuite des manifestations, les Palestiniens n’en sont pas du reste. « Nous rejetons la décision néfaste de Trump sur Qods » et « Qods est la capitale éternelle de la Palestine », lisait-on sur les banderoles.
La rue réclame le départ de Netanyahu
Par ailleurs, des milliers d’Israéliens sont descendus dans la rue, le vendredi 16 février, à Tel-Aviv, pour protester contre de multiples dossiers de corruption dans lesquels le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu est directement impliqué, et demander sa démission. Il s’agissait du premier rassemblement de protestation après que la police israélienne a recommandé à la justice d’inculper Netanyahu. Selon des analystes, c’est pour fuir la pression de la rue et la débâcle de son parti « Likoud » que Netanyahu cherche une escalade des tensions avec la Syrie et le Liban.