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Aoun dénonce les allégations « sans importance » israéliennes sur un champ gazier offshore

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Mur à la frontière et hydrocarbures offshore, deux importants sujets de discorde entre le Liban et Israël. (Photo à titre d'illustration du journal libanais L'Orient-Le Jour)

Le président libanais a qualifié de « sans importance » les récentes allégations israéliennes. Par ailleurs, certains disent que Beyrouth a rejeté la proposition américaine prévoyant le partage du bloc 9 d’un champ gazier offshore très convoité par Israël.

À l’antenne d’une chaîne de télévision égyptienne, le président libanais Michel Aoun a affirmé que son pays ne prêtait pas beaucoup d’importance aux allégations israéliennes à ce sujet ; « mais si ces allégations conduisent à une phase opérationnelle, une nouvelle guerre ne serait pas exclue », a-t-il pourtant ajouté.

Les tensions entre le Liban et Israël ont pris de l’ampleur ces jours-ci à cause des allégations sur une prétendue appartenance, à Israël, du bloc 9 d’un champ gazier libanais, mais aussi sur un mur de séparation qu’Israël envisage de construire le long de ses frontières avec le Liban.

Cela fait plusieurs semaines qu’Israël a commencé les travaux préliminaires dans le cadre de la construction de cette barrière à Ras Naqoura, dans la région frontalière entre la Palestine occupée et le Liban. La construction de ce mur qui devrait atteindre les dix mètres de hauteur dans les zones avoisinant les colonies israéliennes prendra plusieurs années.

Et en ce qui concerne l’autre sujet de tension, le ministre israélien des Affaires militaires a prétendu que le bloc 9 du champ gazier se trouvant à la frontière des eaux territoriales du Liban et du régime israélien appartenait à Israël, alors que le Liban a fait récemment un appel d’offre pour développer ce champ gazier.

La persistance des différends à ce sujet a fait intervenir certaines parties étrangères, dont la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), amenant au Liban le sous-secrétaire d'État américain chargé des affaires du Proche-Orient, David Satterfield.

D’après la chaîne libanaise Al-Mayadeen, Satterfield a proposé que le Liban et Israël acceptent un plan de partage, avec une part de deux tiers (plus de 60%) de propriété pour les Libanais et un tiers (plus de 30 %), pour les Israéliens, proposition que Beyrouth a rejetée.

On attend à ce que cette question soit aussi à l’ordre du jour des entretiens du secrétaire d’État américain Rex Tillerson, attendu jeudi prochain au Liban.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV