Depuis qu'un F-16 israélien a été abattu par la DCA syrienne, de nombreux pays qui possèdent cet avion de chasse américain se sont mis martel en tête.
Dans un article publié ce lundi 12 février, l’agence Fars News se réfère au journal arabophone londonien al-Quds al-Arabi qui expose le cas du Maroc dans cette affaire.
« C’est avec inquiétude que le Maroc suit l’actualité sur l’écrasement, samedi 10 février, d’un F-16 de l’aviation israélienne. Les F-16 dont dispose l’armée israélienne représentent la version la plus sophistiquée de cet avion de combat de différents points de vue, dont les caractéristiques de leurs réserves de kérosène, leurs capacités de brouillage électronique ainsi que leurs capacités de défense. »
Le Maroc aurait donc, selon l'article, toutes les raisons de s’en faire, car, si le mouvement yéménite Ansarallah est capable, depuis 3 ans, de frapper les F-16 marocains en utilisant ses unités d’artillerie anti-aérienne pas vraiment sophistiquées ; aujourd’hui, les systèmes de DCA russes probablement perfectionnés, toujours selon l’article, par les techniciens iraniens, sont sans doute capables d’abattre les prototypes les plus sophistiqués de cet avion de combat américain.
L’article ajoute :
« L’Algérie, sera-t-elle aussi capable d’abattre les F-16 marocains ? L’Algérie dispose des systèmes de défense balistiques S-300 et depuis presque deux ans, profite également du système S-400 de dernier cri qu’elle a fait installer le long de ses frontières avec le Maroc.
Le Maroc est donc déterminé à se doter d’un système d’artillerie anti-aérien lui permettant de faire face à l’armée de l’air algérienne. Ces inquiétudes s’expliquent par une rivalité en termes d’armement qui existe entre le Maroc et l’Algérie, mais aussi, par la situation délicate sévissant au Sahara occidental où de vraies confrontations militaires pourraient à tout moment se déclencher.
Ces deux pays sont habitués d’une course aux armements l’un contre l’autre. Il leur arrive de penser à rénover leurs armements, juste par souci d’apporter de l’équilibre à la donne.»