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Le Hezbollah dénonce la déclaration haineuse d’Avigdor Lieberman à son égard

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des membres du Hezbollah libanais. ©AFP

Le Hezbollah riposte aux propos haineux d'Avigdor Lieberman, le ministre israélien des Affaires militaires qui, lors d'une conférence à Tel-Aviv, s'en est pris non seulement au Hezbollah mais aussi à l'armée libanaise et à la Syrie.

Avigdor Lieberman, le ministre israélien des Affaires militaires© The Daily Beast

Dans un communiqué publié, le jeudi 1er février, le Hezbollah condamne les propos haineux du ministre israélien des Affaires militaires qui a ciblé le Liban et sa souveraineté, l'accusant de "passer les intérêts iraniens" avant "ses propres intérêts".

En soutien aux prises de position des autorités libanaises, le Hezbollah a, ardemment, défendu la souveraineté énergétique du Liban et a souligné sa détermination à faire face à toute convoitise israélienne quant aux richesses pétrolières et gazières du Liban.

Lors d’un discours à la conférence annuelle de l'Institut israélien d'études sur la Sécurité nationale à Tel-Aviv, Lieberman avait menacé l’armée libanaise et le Hezbollah d'avoir à "payer cher tous les deux", si une guerre éclatait.

Déclarant que ni à Washington ni à Moscou, personne ne saurait affaiblir les positions de Tel-Aviv à l’égard de Téhéran et du Hezbollah, il a dit: « Toutes les démarches du Hezbollah visant à discréditer Israël au niveau international, finiront par échouer. »

« Le Liban ne sera pas la seule cible d’Israël, si un nouveau conflit éclate au nord. Combattant sur le même front que le Hezbollah, la Syrie ne pourra éviter son entrée en guerre et sera donc dans notre viseur », a menacé le ministre israélien des Affaires militaires.

Les propos de Lieberman reflètent selon les analystes la déception et la colère d'Israël après que son Premier ministre s'est rendu, le 30 janvier à Moscou, pour convaincre la Russie de renoncer à ses coopérations avec l'Iran et à "mettre le Hezbollah à la porte de la Syrie". Le fait d'évoquer un front uni "Liban-Syrie"  revient à reconnaître l'impossible quadrature du cercle auquel Israël fait face désormais : la promiscuité géographique avec l'axe de la Résistance. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV