Les autorités du régime de Tel-Aviv redoutent une confrontation imminente avec le Hezbollah libanais.
Un rapport des services de renseignements et militaires israéliens sur les développements de la nouvelle année fait état de l’escalade de la tension sur le front Nord, en particulier avec le Hezbollah libanais.
Tenant compte du ton virulent du secrétaire général du Hezbollah libanais et de la fin prochaine de la guerre en Syrie, Tel-Aviv estime que le front Nord sera secoué par une sérieuse montée de tension.
Le rapport israélien met en exergue la rhétorique virulente adoptée par Seyyed Hassan Nasrallah, la puissance militaire et tactique de son mouvement et la fin certaine de la guerre en Syrie : il s’ensuit que le conflit pourrait s’embraser tout le long de la frontière libanaise.
Tel-Aviv en arrive à cette conviction que les victoires de Bachar al-Assad et de ses alliés atténuent la présence militaire du Hezbollah en Syrie et favorise sa concentration sur la situation interne du Liban.
Israël, le principal ennemi du Hezbollah
Selon ces évaluations, le Hezbollah considère Israël comme son ennemi principal et s’efforce par conséquent de renforcer ses capacités militaires.
Le rapport des services de renseignements israéliens ne fait pas seulement allusion au ton et à la rhétorique de Seyyed Hassan Nasrallah contre Israël, mais à la montée en puissance progressive du Hezbollah en cas d’une nouvelle guerre.
Compte tenu des relations entre l'Iran et le Hezbollah, les efforts de ce dernier pour développer son arsenal localement augmentent, et cela est aussi vrai pour le Hamas et le Jihad islamique, mais à plus faible allure.