La République islamique d’Iran a réagi aux récents propos du roi de Jordanie, les qualifiant de « contraire » aux réalités et au souhait de la population mondiale pour rétablir une paix et une sécurité durables.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a évoqué, le dimanche 28 janvier au soir, les allégations du roi jordanien Abdallah II sur un « croissant iranien » et les « ingérences » de l’Iran dans les affaires des États de la région, pour dire que de telles allégations seraient loin de faire oublier le rôle majeur qu’avait joué l’Iran dans le rétablissement de la stabilité et la lutte contre le terrorisme.
« Prononcer de telles allégations ne peut nullement garantir les intérêts des États et des peuples de la région et va, au contraire, dans l’intérêt des malveillants et des occupants qui ne tolèrent pas de voir un Moyen-Orient calme, développé, intègre et souverain. Il n’existera aucune perspective transparente pour un Moyen-Orient stable et en sécurité, tant que certains pays adopteront des politiques nuisant aux intérêts des peuples », a déclaré Bahram Qassemi.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a rappelé les idées et les initiatives de la République islamique d’Iran en faveur d’une ambiance marquée par la stabilité et la coopération, disant que la politique de principe de Téhéran était fondée sur la paix, la stabilité et la sécurité du Moyen-Orient.
« L’Iran profite des moindres opportunités pour inviter les autres pays au dialogue afin que le terrain soit propice au règlement des problèmes », a-t-il indiqué.
Le jeudi 25 janvier, le roi Abdallah II de la Jordanie a accusé, lors du Forum économique de Davos, l’Iran d’« ingérence » dans les affaires intérieures des pays de la région. Il a également accusé l’Iran de vouloir former un « croissant iranien » au Moyen-Orient.