Suivie à la loupe en raison de son offensive à Afrin dans le nord-ouest de la Syrie, la Turquie est accusée d’utiliser des bombes au napalm et donc d’enfreindre les lois internationales.
Ilham Ahmad, membre du Conseil démocratique syrien, a accusé la Turquie d’utiliser une arme prohibée, le napalm, contre les civils. Elle a prétendu dans un poste sur Twitter que la Turquie aurait utilisé du napalm contre les civils à Afrin, une bombe dont l’usage militaire est interdit par les conventions internationales.
Le napalm est en effet une arme bien particulière, « un agent incendiaire fait d’essence gélifiée ».
Cette accusation survient alors que les autorités turques ont assuré intervenir en Syrie de façon à ne porter aucune atteinte à la population civile. De nombreux pays occidentaux s’étaient accordés pour exhorter la Turquie à la retenue à l’égard des milices kurdes.
Dans ce droit fil, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu le 21 janvier par téléphone avec son homologue turc, Mevlüt Çavusoğlu. La France a appelé les autorités turques à agir avec retenue dans un contexte difficile où la situation humanitaire se détériore dans plusieurs régions de Syrie en conséquence des opérations militaires qui y sont menées par le régime de Damas et ses alliés.