Des sources militaires au sein de l’armée malienne ont annoncé que des individus armés à l’identité inconnue avaient attaqué, ce samedi 27 janvier, dans la matinée, un camp militaire à proximité de la ville de Tombouctou dans le nord du Mali, tuant ainsi 14 militaires.
Au Mali, une nouvelle attaque a eu lieu, ce samedi 27 janvier, dans le nord du pays, contre l’armée malienne. Le camp de l’armée à Soumpi, localité située dans la région de Tombouctou, a été pris d’assaut par des individus armés à l’identité inconnue, faisant au moins 14 militaires tués.
D’après les témoins oculaires, les assaillants ont d’abord lancé des roquettes en direction du camp militaire de Soumpi, situé au nord de la ville, dans la région de Tombouctou.
Ils ont, ensuite, fait usage d’armes automatiques et se sont dirigés vers le camp où se trouvent gendarmes, garde nationale et autres éléments des forces armées maliennes. Les forces maliennes ont été surprises par cette attaque, suite à quoi au moins 14 militaires ont été tués et 17 autres blessés.
Selon RFI, au moins cinq des blessés sont arrivés, à la mi-journée, dans la localité de Niafunke, située à 45 kilomètres à l’ouest de Soumpi.
L’attaque n’a pas encore été revendiquée mais pour l’armée malienne, il n’y a aucun doute. Ce sont « des terroristes » qui en sont les auteurs.
Il y a environ trois mois, ils avaient posé des mines, dans la même localité, peu avant l’arrivée sur place du Premier ministre malien.